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Marché: une semaine en repli pour le Dow Jones.

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(CercleFinance.com) - Wall Street a dérogé à la tradition de la 'hausse d'avant weekend', à cause d'une dernière mauvaise demi-heure où les indices US ont décroché de 0,2% (rien de spectaculaire bien sur) mais cet écart suffit à faire clôt

(CercleFinance.com) - Wall Street a dérogé à la tradition de la 'hausse d'avant weekend', à cause d'une dernière mauvaise demi-heure où les indices US ont décroché de 0,2% (rien de spectaculaire bien sur) mais cet écart suffit à faire clôturer le Dow Jones en repli de 0,29% vendredi... et de -0,2% sur la semaine écoulée.

Un repli compensé par une hausse hebdo de +0,2% du 'S&P' qui terminé lui aussi en légère baisse de -0,23% (il les a perdu entre 21H30 et 22H).

Un scénario inhabituel donc pour Wall Street qui généralement s'efforce de terminer sur une note positive avant les 'ponts' (il s'agit en l'occurrence du week-end à rallonge du Memorial Day).

Les commentateurs incriminaient les déclarations de la présidente de
la Réserve fédérale Janet Yellen qui confirme que la FED ne repoussera pas éternellement une remontée des taux et le coup d'envoi aura lieu cette année.
La présidente Réserve fédérale précise qu'il s'agira d'un cycle de durcissement monétaire 'par étapes' à partir du moment ou les statistiques confirmeront que la santé de l'économie US le justifie (croissance robuste et disparition des risques déflationnistes).

Si la 'normalisation' débute en 2015, les opérateurs espèrent que ce sera décembre au vu de la batterie d'indicateurs économiques médiocres publiés
depuis le début du second trimestre.
Autre conviction bien ancrée: la remontée des taux sera lente et Janet Yellen se montrera 'patiente', les marchés ne seront donc pas victimes d'un effet 'douche froide'

L'autre raison pouvant pousser la FED à agir, même si toutes les planètes ne sont pas bien alignées, c'est le risque croissant d'instabilité financière induit par des marché dont la valorisation n'a aucun lien avec la conjoncture où la profitabilité des entreprises.

Le PER de l'indice S&P est le plus souvent estimé à 17,5, ce qui est déjà bien supérieur à la moyenne à long terme qui est de 14,8.

Mais le PER néglige un 'biais' qui change grandement la perspective : les détenteurs d'actions confondent trop volontiers les dividendes (ce qu'intègre le PER) et les profits, ce qui n'est pas du tout la même chose.

Une entreprise qui ne gagne pas d'argent peut toujours distribuer un dividende (en s'endettant, en rachetant ses propres titres, en cédant des actifs, etc.) et choyer ses actionnaires, alors même que ses résultats devraient susciter des questionnements sur la stratégie à moyen terme.

En ne tenant compte que des profits 'non financiers' (revenus d'activité), les PER seraient très supérieurs à 20 fois les bénéfices réels.

Le Nasdaq a fini stable (-0,04%), écartelé entre les hausse d'Expedia (+6,7%), Netapp (+4,3%), Intuit et Avago (+2,5%) et les replis de Ross-Stores (-4,4%), Autodesk (-2%), Charter Com et Dollar Tree (-1,9%) ou Wynn Resorts (-1,5%).

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