Marché: vers une clôture terne.
(CercleFinance.com) - Malgré des espoirs pour le dossier de la dette grecque, les marchés européens se dirigent pour la plupart vers une clôture terne après la publication de chiffres américains en faveur de la thèse des faucons de la Réserve
(CercleFinance.com) - Malgré des espoirs pour le dossier de la dette grecque, les marchés européens se dirigent pour la plupart vers une clôture terne après la publication de chiffres américains en faveur de la thèse des faucons de la Réserve Fédérale américaine.
Lisbonne gagne 1,2% et Francfort 0,5%, mais Paris, Milan et Madrid restent stables, Londres cède 0,2%, Amsterdam 0,4%, Zurich 0,5% et Bruxelles 0,8%. A New York, le Dow Jones recule encore de 0,7% et le Nasdaq de 0,9%.
'Les investisseurs attendent beaucoup du remaniement au sein du gouvernement grec pour renégocier les conditions de financement de la Grèce auprès de ses créanciers', estime Saxo Banque. 'Cette étape nécessaire pour avancer sur le dossier grec rassure les marchés'.
Néanmoins, les places boursières pâtissent d'une suite de données américaines qui semblent plaider en faveur d'une remontée de taux, au lendemain d'un communiqué de la Fed au ton jugé dans l'ensemble peu accommodant.
En effet, l'activité dans la région de Chicago s'est redressée au mois d'avril, au vu de l'indice PMI local qui s'est établi à 52,3 points, après un niveau de 46,3 points le mois dernier, et alors que les économistes l'attendaient aux environs de 50.
Si les revenus des ménages américains ont stagné en mars, leurs dépenses ont augmenté de 0,4%. Enfin, le Département du Travail n'a dénombré que 262.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, contre 290.000 attendus.
Dans la zone euro, le taux d'inflation annuel est estimé à 0,0% en avril, en hausse par rapport à -0,1% en mars, et le taux de chômage est resté stable en mars par rapport au mois précédent, à 11,3%. Enfin, l'Espagne a enregistré une croissance de 0,9% au premier trimestre.
Sur le plan des valeurs, l'action Shell de classe A cède 0,4% à Amsterdam : la major anglo-néerlandaise a subi les conséquences de la chute du cours du pétrole, même si ses activités d'aval (raffinage et commercialisation) se portent mieux.
IAG (International Airlines Group) dévisse de 3,2% à Londres, la maison-mère de British Airways et d'Iberia ayant indiqué que l'amélioration de ses profits sera moins rapide au deuxième trimestre qu'au premier, à l'occasion de son point trimestriel.
Nokia plonge de près de 10% à Helsinki, lourdement sanctionné pour les résultats trimestriels inférieurs aux attentes du spécialiste des équipements réseaux, avec notamment une marge bénéficiaire bien moins bonne que prévu.
A la Bourse de Francfort, les opérateurs accueillent favorablement les publications plutôt satisfaisantes des chimistes BASF (+0,2%) et Bayer (+1,3%), ainsi que du groupe de gaz industriels Linde (+1,1%).
A Paris, ils saluent les résultats trimestriels dévoilés par le cimentier Lafarge (+4,3%) et l'avionneur Airbus (+2%), mais boudent ceux du géant de la santé Sanofi (-0,6%) et de la banque BNP Paribas (-2,4%).
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