BFM Patrimoine
Placements

Marché: vers une fin de séance en fanfare.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Les opérateurs européens peinent à interpréter les implications de la décision surprise de la BNS : après avoir accusé le coup dans la matinée, les indices actions se dirigent à l'inverse vers une fin de séance en fanf

(CercleFinance.com) - Les opérateurs européens peinent à interpréter les implications de la décision surprise de la BNS : après avoir accusé le coup dans la matinée, les indices actions se dirigent à l'inverse vers une fin de séance en fanfare.

Si Zurich dégringole encore de 10%, Lisbonne prend 0,9%, Madrid 1,1%, Londres et Bruxelles 1,2%, Amsterdam 1,5%, Francfort 2%, Milan 2,5% et Paris 2,6%. A New York, le Dow Jones grappille 0,2%, mais le Nasdaq cède 0,1%.

Les marchés américains se montrent donc partagés après une hausse de l'indice 'Empire State' à près de +10, mais une chute du 'Philly Fed' à +6,3 et des inscriptions aux allocations chômage en hausse plus forte que prévu à 316.000.

Ces chiffres n'impactent toutefois pas des places européennes qui connaissent une séance particulièrement volatile, ne sachant trop sur quel pied danser après la décision de la Banque Nationale Suisse (BNS) d'abolir le cours plancher de 1,20 franc pour un euro.

'Le franc demeure certes à un niveau élevé, mais depuis l'introduction du cours plancher, sa surévaluation s'est dans l'ensemble atténuée. L'économie a pu profiter de cette phase pour s'adapter à la nouvelle situation', explique l'institut monétaire.

Parallèlement, la BNS a abaissé de 0,5 point le taux d'intérêt appliqué aux avoirs en comptes de virement qui dépassent un certain montant exonéré, le fixant à −0,75%, et sa marge de fluctuation du Libor à trois mois, à entre -1,25% et −0,25%, au lieu de −0,75% et 0,25%.

'La volatilité reste de mise, une tendance qui pourrait perdurer tout au long du premier trimestre', estime le courtier britannique IG, qui pointe une spirale déflationniste du côté des matières premières.

Il ajoute que les marchés doivent aussi faire face à 'des rendements obligataires volatils, des incertitudes politiques et, enfin, des banques centrales qui ne semblent pas en mesure d'aller jusqu'au bout de leurs mandats'.

Sur le plan des valeurs, Beiersdorf caracole en tête du DAX de Francfort en décollant de 4,8% à 73,4 euros, grâce à une accélération de la croissance des ventes du détenteur des marques de cosmétiques Nivea et d'adhésifs Tesa.

Ahold avance de 0,6% à 15,5 euros à Amsterdam, à la suite d'un point sur ses ventes au titre des trois derniers mois de 2014, dont la progression a en fait largement reposé sur l'appréciation du dollar face à l'euro.

A Zurich, Richemont dévisse de 16% à moins de 75 francs suisses, la maison de luxe ayant dévoilé des ventes trimestrielles stables à changes constants, à cause principalement de l'Asie, alors qu'elles étaient attendues en hausse de l'ordre de 1 à 1,5%.

En chute de 5,6% à 22,4 euros, Ipsos fait figure de lanterne rouge du SBF120 à Paris, après un point sur le programme stratégique de l'institut de sondages, qui ne convainc manifestement guère les opérateurs.

Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance