BFM Patrimoine
Placements

Marché: vers une forte en baisse de l'euro/dollar en 2014.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Face à sa contrepartie américaine, la monnaie unique européenne semble devoir terminer l'année non loin de son plus bas niveau depuis l'été 2012, même si aucune tendance ne se dégageait ce midi (- 0,01% à 1,2156 dollar)

(CercleFinance.com) - Face à sa contrepartie américaine, la monnaie unique européenne semble devoir terminer l'année non loin de son plus bas niveau depuis l'été 2012, même si aucune tendance ne se dégageait ce midi (- 0,01% à 1,2156 dollar). Le mouvement est tout aussi neutre contre le yen, le sterling et le franc suisse.

Chez Trustnet Direct, on rappelle que la fermeture anticipée des marchés peu après la mi-séance (14 heures 05 pour la Bourse de Paris), en cette trêve des confiseurs, limite autant les échanges que les variations. Les places financières ne rouvriront ensuite leur porte que vendredi.

Cependant, 2014 aura été une année négative pour l'euro, qui a perdu 11,6% de sa valeur contre le dollar, 6% face au sterling, 2% contre le franc suisse et est resté stable contre le yen.

Certes, les analystes de Barclays Bourse soulignaient ce matin une relative bonne nouvelle pour le Vieux Continent : “en zone euro, le rythme de contraction des crédits au secteur privé continue de ralentir. Ceci constituera un pas de plus vers une stabilisation courant 2015, et un meilleur accompagnement de la croissance en zone euro dans le courant de l'année prochaine”, indiquent-ils. Nombreux sont dernièrement les analystes qui tendent à se montrer plus optimistes quant à la conjoncture de l'eurozone en 2015.

Mais comme le résument les spécialistes de Saxo Banque, l'attention des opérateurs se porte sur des éléments plus fondamentaux : “la trame de fond reste bien évidemment la spéculation des investisseurs sur la probable remontée des taux en 2015par Janet Yellen, présidente de la Fed, l'économie américaine ne cessant de s'améliorer. On devrait donc noter d'ici peu une forte démarcation entre la politique monétaire américaine et celle de ses principaux homologues”.

Autre élément de cette divergence : l'éventuelle extension, peut-être dès le 22 janvier, des rachats obligataires de la BCE aux emprunts d'Etat. Mario Draghi, président de l'établissement, l'a plusieurs fois évoqué dans ses discours, même si l'Allemagne semble a priori peu favorable à cette option.

Attention cependant, à plus court terme, à l'aléa grec : “avec la dissolution du Parlement et les élections législatives anticipées qui approchent, la situation en Grèce continue d'inquiéter. Le parti anti-austérité est en effet donné favoris, pour le plus grand malheur de l'Union européenne et du FMI, qui se sont engagés à prêter au pays près de 240 milliards d'euros, contre la mise en place de très fortes mesures d'austérité”, indique encore Saxo Banque.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance