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Marché: Wall Street limite bien la casse à la clôture.

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(CercleFinance.com) - Wall Street limite bien la casse à la clôture: le Dow Jones ne cédait plus que 65Pts (0,44%) contre 110 vers 18H, le Nasdaq et le S&P-500 s'effritent au final de -0,3% contre -0,7% au plus bas du jour (ce qui effaçait le

(CercleFinance.com) - Wall Street limite bien la casse à la clôture: le Dow Jones ne cédait plus que 65Pts (0,44%) contre 110 vers 18H, le Nasdaq et le S&P-500 s'effritent au final de -0,3% contre -0,7% au plus bas du jour (ce qui effaçait les gains de vendredi), le Russel-2000 finit pratiquement stable (-0,05% à 945,85Pts) après avoir réédité au point près son zénith des 954Pts du 15 mars.

Il faut souligner que le Dow Jones avait également inscrit en début de séance un nouveau record absolu à 14.563Pts... mais la nette remontée du Dollar contre Euro à 1,286 a eu raison des velléités d'achat.

Les marchés ont commencé à inverser la vapeur vers 15H alors que les opérateurs découvraient sur Reuters une interview 'à chaud' de Jeroen Dijsselbloem tout juste sorti d'une négociation marathon achevée au milieu de la nuit.
Le Président de l'Eurogroup a semé le trouble sur les marchés et le doute dans les esprits sur les mécanismes de sauvetage du secteur bancaire: il considère que le règlement du problème bancaire appliqué à Chypre constitue une base pour d'éventuels cas similaires de faillite bancaire où les créanciers et actionnaires pourraient être mis à contribution.

Ces déclarations ont douché l'euphorie de la matinée: certes Chypre se voit épargné une éviction de la zone Euro mais son système bancaire si 'singulier' est anéanti (à l'image de Laiki, la seconde banque du pays), ainsi que l'épargne de nombreuses entreprises locales et de déposants étrangers (environ 30% des avoirs seraient convertis en titres de la nouvelle entité bancaire constitué autour de Cyprus bank).

Wall Street était cependant prêt à occulter ses idées noires en provenance d'Europe pour peu que Ben Bernanke -en visite à Londres- continue d'émerveiller les marchés avec ses promesses de 'quantitative easing éternel'.
C'était bien parti avec la réaffirmation que le 'QE-3' allait profiter à tout le monde (aux principaux partenaires des Etats Unis) avec le retour de la croissance: le problème, c'est que plus la FED injecte d'argent, moins il y a de croissance et plus il y a de bulles d'actifs.

Sa stratégie 'non conventionnelle' détourne l'argent de l'économie réelle (trop incertaine) vers le virtuel (pas de suspns, les marchés de flux ne peuvent que monter tant que la FED remplit le 'bol de punch' à ras-bord).

Les hausses significatives furent assez peu nombreuses au sein du 'S&P', notons tout de même Apollo +7,1%, Dell +2,65%, Halliburton +1,3%.

Les replis étaient de loin les plus nombreux et les volumes étaient étoffés sur eBay -3,75%, Red Hat -3,6%, Autodesk -2,5%, Expeditors -2,4%, Oracle et Facebook -2,3%, EMC -1,7%, Micron -1,6%.

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