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Marché: WStreet termine sans tendance après l'IPO d'Alibaba.

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(CercleFinance.com) - Wall Street termine sans tendance (Dow Jones +0,08%, 'S&P' -0,08%) cette séance des '4 sorcières' entamée en fanfare avec une pluie de records (Dow Jones à 17.350Pts, 'S&P' à 2.019, Nasdaq à 4.611...). Sur la semai

(CercleFinance.com) - Wall Street termine sans tendance (Dow Jones +0,08%, 'S&P' -0,08%) cette séance des '4 sorcières' entamée en fanfare avec une pluie de records (Dow Jones à 17.350Pts, 'S&P' à 2.019, Nasdaq à 4.611...).

Sur la semaine, le S&P500 s'adjuge +1,25%, soit la moitié de la performance trimestrielle (depuis le 20 juin) qui s'établit à +2,6% (quand Paris perd symétriquement -2,25%... mais corrigé des changes, le CAC40 gagne 1% sur le 3ème trimestre et le 'S&P' en perd autant).

Tous les opérateurs avaient les yeux rivés sur Alibaba qui a lève 25Mds$ (record historique pour une IPO) et dont la progression dès les 1ers échanges fut vertigineuse: introduit à 68$, le titre s'envolait de +36% à 92,7$ à l'entame des cotations (de quoi faire oublier le fiasco Facebook) puis fusait rapidement à la hausse jusque vers 99,7$.

A ce moment, Alibaba affichait +46% et une capitalisation de plus de 245MdsE (1/5 de la 'capi' du CAC40), supérieure de 15% à celle de Facebook (200Mds$) avant d'en terminer à 93,1$ (+37%).

Ce sont pas moins de 368 millions de titres qui ont été placés auprès d'opérateurs quasi hystériques (lesquels n'ont été servis qu'à hauteur de 0,5% des demandes supérieures à 100.000$) tant les idées d'achat se font rares dans un marché où les PER donnent le vertige (celui d'Alibaba s'établit à 36 fois les profits, presque dans la norme... mais il est très difficile de comprendre comment le groupe fonctionne et comment sont comptabilisés les bénéfices).

De façon assez paradoxale, Yahoo qui détient 22,5% du capital d'Alibaba chute de -2,75% et plombe le Nasdaq qui recule au final de 0,3%.

Wall Street a été affecté à la mi-séance par les propos de Richard Fisher, favorable à une hausse de taux dès que possible (ce n'est pas nouveau), et qui s'inquiète de possibles excès commis par les marchés.

Les opérateurs tentent de se rassurer avec la stratégie toujours aussi accommodante de la Fed, le 'non' écossais à l'indépendance et l'océan de liquidités que Shinzo Abe promettait de déverser dans les marchés vendredi matin.
Wall Street termine sans tendance (Dow Jones +0,08%, 'S&P' -0,08%) cette séance des '4 sorcières' entamée en fanfare avec une pluie de records (Dow Jones à 17.350Pts, 'S&P' à 2.019, Nasdaq à 4.611...).

Sur la semaine, le S&P500 s'adjuge +1,25%, soit la moitié de la performance trimestrielle (depuis le 20 juin) qui s'établit à +2,6% (quand Paris perd symétriquement -2,25%... mais corrigé des changes, le CAC40 gagne 1% sur le 3ème trimestre et le 'S&P' en perd autant).

Tous les opérateurs avaient les yeux rivés sur Alibaba qui a lève 25Mds$ (record historique pour une IPO) et dont la progression dès les 1ers échanges fut vertigineuse: introduit à 68$, le titre s'envolait de +36% à 92,7$ à l'entame des cotations (de quoi faire oublier le fiasco Facebook) puis fusait rapidement à la hausse jusque vers 99,7$.

A ce moment, Alibaba affichait +46% et une capitalisation de plus de 245MdsE (1/5 de la 'capi' du CAC40), supérieure de 15% à celle de Facebook (200Mds$) avant d'en terminer à 93,1$ (+37%).

Ce sont pas moins de 368 millions de titres qui ont été placés auprès d'opérateurs quasi hystériques (lesquels n'ont été servis qu'à hauteur de 0,5% des demandes supérieures à 100.000$) tant les idées d'achat se font rares dans un marché où les PER donnent le vertige (celui d'Alibaba s'établit à 36 fois les profits, presque dans la norme... mais il est très difficile de comprendre comment le groupe fonctionne et comment sont comptabilisés les bénéfices).

De façon assez paradoxale, Yahoo qui détient 22,5% du capital d'Alibaba chute de -2,75% et plombe le Nasdaq qui recule au final de 0,3%.

Wall Street a été affecté à la mi-séance par les propos de Richard Fisher, favorable à une hausse de taux dès que possible (ce n'est pas nouveau), et qui s'inquiète de possibles excès commis par les marchés.

Les opérateurs tentent de se rassurer avec la stratégie toujours aussi accommodante de la Fed, le 'non' écossais à l'indépendance et l'océan de liquidités que Shinzo Abe promettait de déverser dans les marchés vendredi matin.

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