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Marchés: vers un rebond hebdomadaire marqué de l'euro.

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(CercleFinance.com) - Sur le marché des changes ce midi, la monnaie unique européenne est bien partie pour terminer la semaine en nette hausse contre le dollar américain. Même si aujourd'hui, l'euro cède 0,15% à 1,2671 dollar, et qu'il perd prÃ

(CercleFinance.com) - Sur le marché des changes ce midi, la monnaie unique européenne est bien partie pour terminer la semaine en nette hausse contre le dollar américain. Même si aujourd'hui, l'euro cède 0,15% à 1,2671 dollar, et qu'il perd près de 8% depuis le début de l'année, il s'est repris ces huit derniers jours de 1,2% à cette heure.

Face au yen, la devise de la zone euro se tasse ce midi de 0,2% à 136,53, en cédant 0,12% contre le franc suisse à 1,2096, mais en prenant 0,21% à 0,7890.

'La 'rally' du dollar est allé trop loin, tout spécialement à compter de juillet, date depuis laquelle la devise américaine était portée par des statistiques économiques favorables et un léger changement de ton des FOMC', c'est-à-dire les comités de politique monétaire de la Réserve fédérale.

'Les positions longues sur le dollar étaient devenues excessives, et les 'minutes' de la Fed ont alors tiré nombre d'investisseurs vers la sortie', explique Société Générale.

En effet, les 'minutes' (le compte-rendu) du dernier FOMC, publié mercredi soir, a révélé une Fed plus prudente quant à la conjoncture, ce qui a renforcé la tendance à la consolidation du dollar après une hausse rapide.

Il ne devrait cependant s'agit que d'une phase de consolidation dans une tendance haussière, ajoute Société Générale, alors que la divergence économique et monétaire des deux rives de l'Atlantique Nord demeure d'actualité. Tout spécialement ce mois-ci, qui devrait voir la Fed annoncer la fin de ses rachats d'actifs (les fameux 'QE'), alors que la BCE, elle va lancer les siens dans les jours qui viennent.

En effet, le ton macroéconomique a viré au noir ces derniers jours. Hier Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a déclaré que “le tout dernier bilan de l'économie mondiale s'annonce malheureusement familier: une reprise fragile, inégale, avec une croissance plus lente que prévue et de plus en plus de risques baissiers. Il faut des politiques ambitieuses mises en oeuvre avec détermination pour éviter une longue période de croissance 'médiocre', avec des niveaux trop faibles de création d'emplois et d'inclusion pour être acceptables.”

Le patron de la BCE, Mario Draghi, a rappelé hier que son institution avait fait beaucoup, tant en termes conventionnels (les taux) que non conventionnels (les rachats d'actifs en vue) : “lorsqu'une banque centrale a ramené ses taux directeurs à un niveau plancher, la taille et le contenu de son bilan sont les seuls outils dont elle dispose encore”, a-t-il déclaré hier depuis Washington.

Il a ajouté : “afin de trouver une issue à la crise actuelle, il est nécessaire de retrouver confiance dans le potentiel de nos économies”. Et encore : “pour les Etats et les institutions européennes qui en ont la possibilité, utiliser le levier budgétaire n'est pas dépourvu de sens”.

“La devise unique sera principalement sensible au sentiment d'aversion au risque aujourd'hui en dépit d'un calendrier économique léger”, indique RTFX, l'agenda statistique étant léger.

Sur le plan statistique, on notera que le déficit commercial du Royaume Uni s'est réduit à 1,9 milliard de livres en août, tandis que la production de l'industrie manufacturière française en volume a diminué de 0,2%.

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