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Morning Briefing : les marchés au calme... mais toujours prudents

Séance et semaine plutôt calme à prévoir... malgré une prime de risque géopolitique toujours prompte à se réveiller à la moindre alerte.

Séance et semaine plutôt calme à prévoir... malgré une prime de risque géopolitique toujours prompte à se réveiller à la moindre alerte. - Eric Piermont - AFP

Semaine calme à prévoir sur les marchés internationaux à priori, malgré des tensions géopolitiques toujours présentes et prêtes à animer les indices. Peu de catalyseurs et des barrières symboliques toujours tenaces.

Tendance

Le CAC40 est demandé en toute petite hausse, + 5 points à 4916 points (Calls IGMarkets). Assez peu de changement à attendre à l'approche directe des 5000, qui reste une barrière solide pour le moment, surtout avec des volumes d'échanges pas très décisifs, du côté des 3 milliards d'euros d'actions négociées.

Du côté de Wall Street vendredi soir, on a terminé sur une hausse de 0.38% pour le SP500. Mais on est proche d'un niveau historiquement élevé, et le Dow Jones lui reste un peu bloqué à l'approche des 18000.

A noter la baisse du pétrole, 44 dollars pour le Brent et le WTI à 41 dollars, et l'euro-dollar qui redescend à 1.0622. Ce sont les seuls données de court terme qui pourront éventuellement faire bouger le marché.

Catalyseurs

Sur la semaine écoulée, on a gagné un peu plus de 2%. Et la séance de vendredi, qui aurait du nous donner des indications de tendances un peu claire sur ce que nous réserve la fin d'année, n'a pas apporté grand chose, -0.08% et des volumes pas très consistants pour ce genre de journées de prises de paris, à 3.6 milliards d'euros.

Donc peu de positions tranchées prises. La tendance, les investisseurs vont la faire eux-même au jour le jour. On espère toujours aller plus haut, avec les achats de fin d'année, mais on est toujours bloqués par les résistances techniques, on le voit bien, les 5000 à Paris posent problème.

Et ce n'est pas la semaine qui s'ouvre qui va apporter plus de clarté. Vu qu'on arrive aux fêtes de fin d'année, avec Thangsgiving aux Etats Unis, (jour férié et demie-séance vendredi), ce ne sera pas forcément une semaine pour rien, mais en tout cas avec pas mal de prudence a priori.

Valeurs

Mercialys

Placement obligataire de 200 millions d'euros

Automobile

Peut-être des réactions dans le sillage de Volkswagen, qui abaisse d'un milliard d'euros son programme d'investissements pour l'année prochaine, à 12 milliards d'euros.

Vins et spiritueux

Pour le cognac la tendance se confirme, le marché américiain redécolle nettement, et permet aux producteurs (Pernod Ricard, LVMH, Remy Cointreau) de redémarrer, après la très forte baisse du marché chinois, consécutives aux programmes anti-corruption. Selon le cabinet Euromonitor, la croissance pour le cognac sur le marché américain devrait être de 9% cette année. L'associations des professionnels américains du secteur prévoit même plus de 11%. De quoi dépasser en volumes les ventes en Chine, où là on pourrait être sur un recul de 36% par rapport aux plus hauts de 2012.

Dans le même ordre d'idées, on suivra Marie Brizard. Le groupe relève ses objectifs à horizon 2018, pariant sur un chiffre d'affaires de 450 à 500 millions d'euros, une marge d'EBITDA de 15% et des produits de cession de l'ordre de 40 mlns€.

Eurazeo

La société d'investissement annonce le rachat de 90% du capital de Fintrax, groupe spécialisé dans le relbioursement de TVA. Investissement de 300 millions d'euros, et un complément de 35 millions d'euros selon les performances.

GFI Informatique

Le groupe qatari Mannai Coroporation va prendre le controle de 51% du capital, opération qui valorise le groupe a hauteur de 561 millions d'euros.

Altran

Le groupe à horizon 2020 prévoit une croissance de plus de 100% de son bénéfice par action, un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards d'euros et une marge d'EBITDA autour des 13%.

Elior

Le groupe de restauration collective annonce le rachat de son homologue américain ABL Management, pour un montant confidentiel. Le groupe a réalisé 60 millions de dollars de chiffre d'affaire l'année dernière.

Antoine Larigaudrie