Morning Briefing: regards inquiets vers Wall Street
Tendance
Le CAC40 est demandé en hausse de 10 points pour 4.256 points. La pression reste forte, après une baisse de 0,9% hier. La pente est clairement baissière depuis le début de la semaine, après +0,53%, -2,18%, +0,8% et donc -0,9%… La baisse cumulée atteint 1,7%, avec à chaque fois un phénomène d’action-réaction, mais avec une nette orientation baissière.
Le S&P500 a perdu 1% en clôture, et le Nikkei à Tokyo +0,46%.
Catalyseurs
Les problèmes semblent s’accumuler. Le marché a eu du mal à digérer la nouvelle phase de baisse du dollar, mais les choses semblent s’être stabilisées avec un euro-dollar autour d’1,13. Pareil pour le pétrole, malgré une volatilité assez forte, le marché semble vouloir coller au niveau des 40 dollars.
Mais le marché anticipe sur la prochaine source de crispation, qui pourrait venir des marchés américains, où on attend à partir de la semaine prochaine d’importantes publications trimestrielles. Et la profitabilité des entreprises est attendu en baisse marquée, -9% prévus en moyenne, le pire score depuis courant 2009.
Pas étonnant que le marché ait tendance à se replier sur les valeurs refuges, les obligations d'État notamment. Jeudi, on a eu un plus bas de 20 ans sur l'indice qui mesure les taux d'intérêts au niveau mondial et l'indice du marché obligataire de Bank of America est tombé à 1,3% de rendement. Et la France a emprunté à un taux historiquement bas à 10 ans hier, à 0,43%.
Enfin dans le même ordre d’idées, l'or signe encore une très belle performance à 1.235 dollars l’once. Une hausse d’1,2% depuis le début de la semaine, qui réédite le score de début mars, preuve que l'or va sans doute rester proche de ses plus hauts de 4 ans autour desquels il tourne depuis quelques semaines.
Valeurs
Peugeot
Bernberg réhausse son conseil de vendre à conserver
Air France KLM
Trafic passager +3,2% en mars
LDC
Le volailler a publié un chiffre d’affaires annuel en hausse de 14,9% à 3,4 milliards, objectifs de rentabilité confirmés...
EDF
Grace aux droits de vote doubles qui entre en vigueur aujourd’hui, l'État accroît mathématiquement ses droits de vote à 90,7% avec 84,9% du capital. Même chose chez Engie où l'État se renforce à 32,7% du capital et 36,7% des droits.