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ONE applaudit la Déclaration de l'Union Africaine à Malabo qui réaffirme l'engagement envers la transformation de l'agriculture

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Les leaders africains ont réaffirmé leur intention d'allouer 10 % de leurs budgets nationaux au développement de l'agriculture JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 3 juillet 2014 (GLOBE NEWSWIRE) -- ONE.org (http://www.one.org) a félicité les leader

Les leaders africains ont réaffirmé leur intention d'allouer 10 % de leurs budgets nationaux au développement de l'agriculture 

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 3 juillet 2014 (GLOBE NEWSWIRE) -- ONE.org (http://www.one.org) a félicité les leaders de l'Union africaine aujourd'hui pour avoir consolidé leur engagement à transformer le secteur de l'agriculture en Afrique en améliorant la Déclaration de Maputo datant de 2003, dans laquelle ils s'engageaient à allouer au moins 10 % de leurs budgets nationaux à l'agriculture. 

Photo « Remise de la pétition à Jakaya Kikwete » : http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=1210

Photo « Remise de la pétition à John Mahama » : http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=1211

Logo ONE : http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/one.jpg

Logo Do Agric : http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/doagric.jpg

La Déclaration de Malabo, issue du 23ème sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine qui s'est tenu en Guinée équatoriale, engage les États-membres à mettre en place un certain nombre de réformes visant à mettre un terme à la famine et à réduire la pauvreté de moitié en Afrique d'ici 2025. Afin d'atteindre ces objectifs, les leaders africains ont réaffirmé leur intention d'allouer 10 % de leurs budgets nationaux au développement de l'agriculture et se sont accordés sur des objectifs comme doubler la productivité dans le secteur de l'agriculture, réduire de moitié les pertes après les récoltes et réduire de 10 % les retards de croissance dus à la malnutrition en Afrique. 

Dans le cadre de cette annonce, le Dr Sipho S. Moyo, directeur exécutif de ONE.org pour l'Afrique, a déclaré : 

« Il s'agit d'un grand moment pour l'agriculture en Afrique. Au cours de cette Année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire de l'Union africaine, les gouvernements africains ont pris en compte les revendications de 120 organisations de la société civile et des plus de 2 millions de citoyens africains ayant signé la pétition Do Agric de ONE.org (http://www.one.org/doagric), qui les appelaient à investir davantage et mieux dans le secteur de l'agriculture. » 

La nouvelle déclaration donne la priorité à l'opérationnalisation de la Banque d'investissement africaine, à des investissements du secteur privé plus responsables, à davantage de soutien pour le commerce intrarégional, à l'adoption de stratégies d'agriculture résistantes au climat, à l'inclusion des jeunes et à l'établissement d'objectifs en matière d'emploi, ainsi qu'à la responsabilité mutuelle pour les résultats.

Ces nouvelles mesures font partie d'un ensemble de recommandations communes effectuées auprès des leaders de l'Union africaine par ONE.org et environ 120 organisations de la société civile dans les mois précédant le sommet. Elles reflètent les opinions de plus de 2 millions de citoyens africains ayant signé la pétition Do Agric de ONE.

Les présidents Jakaya Kikwete de Tanzanie, Yayi Boni du Bénin, John Mahama du Ghana et Mahamadou Issoufou du Niger ont tous reçu et soutenu ces recommandations jointes et la pétition avant le rassemblement de l'Union africaine qui a eu lieu au mois de juin. Le président Kikwete est monté sur scène pour les présenter officiellement aux chefs d'État durant le sommet. Les délégations du Nigeria, de l'Afrique du Sud, de la Zambie, du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali ont également reçu et soutenu la pétition et les recommandations au sommet. 

Cependant, malgré un solide engagement à répondre ou à dépasser l'objectif budgétaire des 10 %, les leaders africains n'ont pas réussi à s'accorder sur le débat visant à établir une norme commune pour la mesure de ces 10 %. La déclaration n'a pas non plus réussi à statuer sur l'amélioration de la transparence budgétaire. Cela rend la responsabilité très difficile à évaluer, car les dépenses liées à l'agriculture sont, de par leur nature, fragmentées entre divers ministères, services et agences du gouvernement. La déclaration ne semble pas non plus très explicite quant à son soutien des participations multipartites dans le cadre des procédés de développement de l'agriculture dirigés par le gouvernement, à la promotion de l'accès aux marchés des petits exploitants agricoles, à l'investissement dans la recherche et les services d'extension pour l'agriculture, à l'écart entre les sexes et à l'amélioration des droits à la propriété pour les pauvres. 

Audax Rukonge, directeur exécutif du Forum des acteurs non-étatiques de l'Agriculture (ANSAF) de Tanzanie, était malgré tout optimiste quant à la déclaration :

« Les petits exploitants agricoles sont prêts à travailler pour s'assurer de la sécurité alimentaire et de la nutrition pour tous les citoyens africains, à développer des emplois et à dynamiser l'économie. Et tout cela sera possible dès lors que nos leaders passeront à la phase d'implémentation de cette déclaration. » 

Distribué par l'APO (Organisation de la presse africaine) pour le compte de ONE.org. 

CONTACT : Nde Ndifonka

nde.ndifonka@one.org

+27 60 528 2518

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