Or: l'once bien orientée avec l'Irak et la Russie.

(CercleFinance.com) - Au terme premier fixing du jour à Londres, l'once d'or fin cotait 1.273 dollars (+ 7,25 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 938,2 euros (+ 3,3 euros).

En effet, la situation géopolitique ne cesse de dégrader en Irak, qui semble imploser : rien ne semble pouvoir arrêter les djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui ont repris Mossoul, la grande ville du Nord de l'Irak, puis toute une série de villes intermédiaires et se dirigent maintenant la capitale : Bagdad, ou siège le pouvoir à dominante chiite, ethnie majoritaire concentrée dans le Sud du pays.

'Si l'EIIL parvenait à tenir Mossoul (...), il s'agirait de l'événement le plus important pour un groupe djihadiste depuis les attaques perpétrées par Al-Qaïda le 11 septembre 2001', estime Jeremy Bowen, responsable du Moyen-Orient à la BBC.

Souvent considéré comme une valeur refuige, l'or peut profiter de la montée des risques géopolitiques. Et ce d'autant qu'en Ukraine, Kiev accuse Moscou d'avoir fourni des équipements lourds (blindés, chars, canons) aux rebelles pro-russes qui s'affrontent avec les troupes loyalistes dans l'est du pays.

Notons que l'or résiste à la correction du platine, puisque les mineurs en grève en Afrique du Sud ont fini par trouver un accord avec les sociétés minières. La hausse du platine (et du palladium) avait été considérée comme un catalyseur pour la hausse de l'or ces derniers jours.

Toujours rien de neuf pour la masse lingots adossée au SPDR Gold Shares américain, stable depuis le 3 juin à 787,1 tonnes.

D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta estiment que le risques pointent majoritairement dans le sens de la hausse. Ils identifient les prochains seuils haussiers à 1.286,99 (soit la moyenne mobile à 50 jours), puis à 1.292,83 dollars.

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