Or: l'once corrige encore sous les 1.350 dollars.

(CercleFinance.com) - Après le sommet annuel de 1.385 dollars atteint vendredi à la faveur de la crise de Crimée, la décrue des cours de l'once se poursuivait mercredi midi. Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.346 dollars (- 9,75 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 967,2 euros (- 8,8 euros).

'Un important courant vendeur a été constaté en Asie dès l'ouverture', commentent à propos de la séance d'hier les analystes Matières premières d'ANZ. Dès que l'annonce du président russe Vladimir Poutine sur le rattachement de la Crimée est intervenue, le mouvement baissier s'est accéléré.

Selon les analystes de Commerzbank, 'l'une des raisons de la glissade de l'or est à effectivement rechercher du côté de la crise entre la Russie et l'Ukraine ' : l'apaisement des tensions et la diminution du risque d'embrasement régional induit une réduction de la prime de risque géopolitique et relance l'appétit pour le risque, et donc pour les actions, des opérateurs de marché.

En outre, selon les courtiers de Triland Metals, pour le marché de l'or, les conséquences du referendum de Crimée semblent des plus classiques : 'achetez la rumeur et vendez la nouvelle'.

Rien à signaler du côté de l'encours de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, stable à 812,8 tonnes.

Triland Metals pointe maintenant le FOMC de la Réserve fédérale américaine, dont l'issue est attendue ce soir. Les courtiers estiment que la décision de la Fed devrait accélérer la tendance du cours de l'or, à la hausse ou la baisse. 'Il est urgent d'attendre', estiment donc les spécialistes.

D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta restent positifs à moyen terme en dépit des tendances de court terme. Du moins tant que les supports tiendront, à savoir : 1.342 dollars, puis 1.326 dollars.

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