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Orange: le chiffre d'affaires recule à nouveau au T1 malgré un léger mieux en France

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Résultats d'Orange - Premier trimestre : - Le chiffre d'affaires recule de 4,6% au 1er trimestre - L'activité baisse de 5,1% en France, repli plus limité qu'au trimestre précédent - Orange confirme ses objectifs pour 2014 L'ESSENTIEL: PARIS (Dow

Résultats d'Orange - Premier trimestre :

- Le chiffre d'affaires recule de 4,6% au 1er trimestre

- L'activité baisse de 5,1% en France, repli plus limité qu'au trimestre précédent

- Orange confirme ses objectifs pour 2014

L'ESSENTIEL:

PARIS (Dow Jones)--L'opérateur de télécommunications Orange (ORA.FR) a annoncé mardi une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires au premier trimestre, pénalisé par la poursuite de la guerre des prix sur le marché français du mobile.

Le groupe a néanmoins confirmé ses objectifs financiers pour 2014 alors que le trimestre écoulé fait ressortir une légère amélioration séquentielle en France. Les revenus réalisés dans l'Hexagone s'inscrivent ainsi en repli de 5,1% sur un an, alors que la baisse avait atteint 6,6% au quatrième trimestre.

"La très bonne dynamique commerciale observée au deuxième semestre 2013, se poursuit au premier trimestre 2014 avec 86.000 ventes nettes de forfaits, alors que depuis 2010 les premiers trimestres ont enregistré des ventes nettes négatives", a souligné l'opérateur dans un communiqué.

L'excédent brut d'exploitation, ou Ebitda, a reculé à 3 milliards d'euros au premier trimestre, contre 3,1 milliard d'euros un an auparavant et contre 3,02 milliards d'euros attendus en moyenne par les analystes.

Le chiffre d'affaires total du groupe s'établit à 9,8 milliards d'euros, contre 10,2 milliards d'euros au premier trimestre 2013 et contre un consensus de 9,86 milliards d'euros.

Orange a par ailleurs confirmé tabler sur un Ebitda retraité compris entre 12 et 12,5 milliards d'euros cette année. Le groupe table également sur un retour à un ratio retraité dette nette sur Ebitda plus proche de 2 à la fin de l'année 2014, "pour préserver sa solidité financière et sa capacité d'investissement".

"Dans ce cadre, le groupe poursuit une politique d'acquisition sélective en se concentrant sur les marchés sur lesquels il est déjà présent", a indiqué Orange.

LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:

"Orange a réalisé au premier trimestre 2014 une performance très satisfaisante. Nos résultats sont portés par une dynamique commerciale toujours très forte dans nos principaux pays. Orange tire profit d'une segmentation efficace de ses offres commerciales ainsi que de ses investissements dans le très haut débit (fibre et 4G) qui lui permettent de se différencier de la concurrence. Les efforts continus sur notre structure de coûts nous permettent de stabiliser dès le premier trimestre notre taux de marge et de confirmer nos objectifs annuels pour 2014. Je veux ici remercier l'ensemble des salariés d'Orange pour ces résultats très encourageants pour le futur", a déclaré le PDG Stéphane Richard, cité dans un communiqué.

LE CONTEXTE:

Tout comme ses concurrents SFR et Bouygues Télécom (EN.FR), Orange a souffert de l'arrivée fracassante début 2012 de Free, filiale d'Iliad, sur le marché de la téléphonie mobile qui a entraîné une guerre des prix, pesant sur les marges et l'activité de l'opérateur.

Pour faire face à l'érosion de ses tarifs, le groupe compte sur le déploiement en cours de la 4G, l'Internet mobile à très haut débit, qui doit permettre de relever les prix des forfaits en proposant un service plus fiable et plus rapide. L'opérateur veut ainsi porter à 10 euros le surcoût d'un forfait 4G.

Orange n'est toutefois pas le seul dans cette nouvelle bataille de la 4G, Bouygues ayant pris l'avantage en déployant le premier son réseau très haut débit à l'échelle nationale. Cette innovation technologique demande beaucoup d'investissements de la part des opérateurs. Orange a dépensé environ 1,2 milliard d'euros pour acquérir des fréquences 4G en France, soit un montant comparable à la somme déboursée par SFR, Bouygues arrivant en troisième position avec 900 millions d'euros.

Le secteur des télécoms devra désormais faire face à la formation du nouvel ensemble SFR-Numericable, alors que Vivendi (VIV.FR) a préféré le projet de reprise de Patrick Drahi et de sa holding Altice (ATC.AE) à l'offre concurrente de Bouygues.

-Blandine Hénault et Thomas Varela, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henailt@wsj.com

(Ruth Bender a contribué à cet article)

COMMUNIQUES FINANCIERS D'ORANGE

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(END) Dow Jones Newswires

April 29, 2014 02:34 ET (06:34 GMT)

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