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Où s’arrêtera la descente infernale des valeurs parapétrolières ?

Navire d'acquisition sismique.

Navire d'acquisition sismique. - CGG

Tombés à de nouveaux plus bas depuis plus de 10 ans, les cours de bourse de CGG et Vallourec suivent la baisse du baril, inexorablement, dans l'attente d'un hypothétique rebond.

Les valeurs parapétrolières ont poursuivi mardi leur descente aux enfers dans le sillage des cours du baril. Le spécialiste de la caractérisation des réservoirs pétroliers par les données sismiques CGG a signé le plus lourd repli, chutant de 4,2% à 3,755 euros à de nouveaux plus bas depuis près de 12 ans! Moins malmené, Vallourec a glissé de 0,4% à 12,6 euros, sur ses plus bas niveaux depuis le 21 janvier 2005.

Du côté des pétrolières, la petite compagnie Maurel & prom a abandonné 2,5% sous les 5 euros (4,879 euros), tandis que la major Total a limité son recul à -1,65%.

En début de soirée, le cours du baril WTI pour livraison en septembre tentait un léger rebond au dessus des 42 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), mais toujours à des plus bas depuis mars 2009, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s’échangeait à 48,6 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de lundi. Il évolue sur ses plus bas de janvier dernier, soit un cours divisé par plus de deux en un an.

A quand le point bas ?

Initiée en juin 2014, la dégringolade des cours du baril tient à une offre pléthorique que ne peut absorber la demande. Or, ni les Etats-Unis, devenus le premier producteur de brut mondial l'an dernier, ni l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne semblent disposés à diminuer leur production, tandis que la demande risque de pâtir des signes d'essoufflement de la Chine, deuxième importateur net mondial de brut.

La chute des cours du baril n’a pas le même impact sur tous les acteurs de la filière. Sans conteste, Total est celui qui s’en sort le mieux. Malgré le plongeon de 44% du prix du Brent au deuxième trimestre 2005, le résultat net du groupe a seulement reculé de 2%. Dans l’amont, Total a profité de la hausse de sa production et des effets de ses programmes de réduction de coût, tandis que ses activités aval ont profité d’une amélioration des marges, grâce à une hausse de la demande, notamment en essence.

La situation est plus compliquée pour ... Lire la suite sur Tradingsat.com

François Berthon