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Paris: sous les 3400 en 'hors séance' avec W-Street à -0,6%.

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(CercleFinance.com) - Wall Street continue de faire grise mine à la mi-séance avec des indices en repli de -0,5% (Nasdaq) à -0,55% ('S&P') puis -0,7% (Dow Jones). Soulignons que la veille, le scénario était exactement inverse avec des gains

(CercleFinance.com) - Wall Street continue de faire grise mine à la mi-séance avec des indices en repli de -0,5% (Nasdaq) à -0,55% ('S&P') puis -0,7% (Dow Jones).

Soulignons que la veille, le scénario était exactement inverse avec des gains de +0,6% en fin de matinée... mais tout avait été reperdu au cours des 2 dernières heures de la séance (tout pourrait donc être repris ce mercredi soir... et Wall Street continuerait de 'n'aller nulle part' à 48H de la séance des '3 sorcières' de ce 16 novembre.

Peut être impacté par la dynamique baissière des indices US entre 15H35 et 17H35, le CAC40 en a terminé plus bas du jour, selon un scénario inverse de celui de la veille (les 3.400Pts furent cependant préservés et cela semble avoir été parfaitement maîtrisé, tout comme le test des 3.375Pts -la MM100- la veille).
C'est Londres qui finit en queue de peloton (-1,1%), à égalité avec Amsterdam, devant Francfort (-0,95%) puis Paris.

L'élan haussier des indices US en préouverture (+0,4 à +0,5%) -lié aux belles performances de Cisco- avait été quelque peu tempéré dès 14H30 par le recul de -0,3% des ventes au détail en octobre aux Etats-Unis.
Hors secteur automobile (-1,5%), la stagnation des ventes déjoue également les attentes (une progression de +0,3%).

Les opérateurs justifient ce soir le recul des marchés par les incertitudes liées au 'fiscal cliff', par la tension des taux en Espagne (qui ne se résout toujours pas à recourir au plan de soutien européen via le MES) et la situation critique de la Grèce en Europe.

Ceci relègue au second plan les déclarations de Janet Jellen (membre de la FED parmi les plus 'pro-croissance' et 'QE' à répétition) qui reste favorable à des taux directeurs éternellement bas.

'L'absence de décision des Européens sur la Grèce rend les investisseurs nerveux', affirme Aurel BGC, indiquant que 'la Grèce a averti ses créanciers qu'elle risquait la faillite s'ils ne se mettent pas d'accord rapidement pour lui verser une aide financière bloquée depuis des mois'.

'Les opérateurs sont incertains et manquent terriblement de visibilité', souligne NFinance, pour qui 'les marchés errent sans direction poussant les plus grands gérants de hedge fund londoniens à fermer boutique'.

'En Europe, l'assouplissement des politiques de rigueur et pourquoi pas, le démarrage de plans de relance en partie financés par des mesures monétaires porteraient la hausse des marchés', ajoutent-ils.

Ce matin, le marché avait appris que l'Office National de Statistiques a recensé 1,58 million d'inscrits aux allocations chômage au Royaume Uni en octobre 2012, soit 10.100 de plus qu'en septembre, représentant un taux stable à 4,8% de la population active.

Sur le front des valeurs, TF1 grimpe de plus de 9,7% à 7,41 euros, après avoir annoncé hier l'entrée en négociation exclusive avec Discovery pour nouer une alliance stratégique et fait part du lancement d'un nouveau plan d'économies de 85 millions d'euros à l'occasion de la publication de ses résultats à neuf mois.

Vivendi s'adjuge 4,65% à 15,7 euros, suite à la publication d'un chiffre d'affaires de 20,7 milliards d'euros à fin septembre, pour un bénéfice de 2,2 milliards d'euros, des performances qui dépassent le consensus (surtout dans la branche jeux video).

STMicroelectronics (+1,15% à 4,44 euros) profitait des bons résultats dévoilés dans la nuit par Cisco, véritable baromètre de la sphère technologique.
EDF chutait symétriquement de -4,75% à 14,5E, nouveau plus bas historique, Areva de -4,25% et Soitec de -4,6% à 2,25 euros (après la publication d'une perte de 70,2 millions d'euros pour le semestre clos le 30 septembre dernier).

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