Paris: affecté par incertitude grecque et lourdeur W-Street.

(CercleFinance.com) - Le CAC40 voit son repli dépasser -1,3% en clôture (à 5.021Pts) mais aucun support n'est enfoncé.
L'euro-Stoxx50 chute de -1,27%, Francfort de -1,2%, malgré un indice IFO (climat des affaires en Allemagne) meilleur qu'anticipé par les économistes: il a augmenté de 1,1 point à 107,9 points ce mois-ci, soit un plus haut de huit mois de l'autre côté du Rhin).

L'inquiétude provient plus probablement de la Grèce : 'Athènes dévoilera sa liste de réformes la semaine prochaine. Celle-ci est littéralement déterminante dans la mesure où elle doit permettre à la Grèce de convaincre ses partenaires européens de ses intentions, dans un contexte tendu de négociations autour de sa dette abyssale.'

A Wall Street, à 2 heures de la clôture, le repli de 1,2% du Dow Jones (à 17.780), de -0,9% sur 'S&P' et de -1,75% du Nasdaq peut s'expliquer en partie par un chiffre décevant : les commandes de biens durables accusent un repli de 1,4% après une hausse de 2% au mois de janvier, alors que le consensus des économistes prévoyait une progression de +0,3%.
En revanche, la décrue du Dollar (-0,5% vers 1,0970/E) aurait dû soulager les exportatrices et soutenir une vague de rachats... mais ce n'est pas le cas.

Sur le front des valeurs, Aperam grimpe de 1,65% alors que l'Union européenne a décidé d'instaurer un droit antidumping provisoire à l'encontre des importations de produits plats laminés à froid en aciers inoxydables en provenance de Chine et de Taïwan.

A contrario, Accor, bon dernier de l'indice phare, abandonne 4,3% alors que Colony Capital et Eurazeo (-4% également) ont annoncé hier soir la cession, via leurs véhicules d'investissement respectifs, de l'équivalent de 9,65% du capital du groupe hôtelier.
Peugeot et Cap Gemini lâchent également -3% et -3,5% respectivement, et Airbus -2,35% au lendemain du krach d'un A-320 qui reste inexpliqué.

Lanterne rouge du SBF 120, Plastic Omnium cède 5,65% alors que Credit Suisse a initié la couverture du titre à 'sous-performance', opinion assortie d'un objectif de cours de 20 euros, s'attendant à ce que le titre de l'équipementier automobile se dévalorise par rapport à ses pairs.

Hermès ne lâche pas un pouce de terrain (cours inchangé) en dépit de l'annonce d'un versement d'un dividende exceptionnel de 5E (après une hausse du bénéfice parfaitement en ligne avec les attentes... et peut-être une petite déception au niveau de la marge).

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