BFM Patrimoine
Placements

Paris: approbation des OMT éclipsée par rechute de W-Street.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Les investisseurs avaient probablement anticipé que Wall Street risquait de s'engager sur la mauvaise pente ce soir et cela se confirme à la mi-séance avec un Dow Jones qui lâche 1,85% (plus de 300Pts) et un 'S&P' qui cÃ

(CercleFinance.com) - Les investisseurs avaient probablement anticipé que Wall Street risquait de s'engager sur la mauvaise pente ce soir et cela se confirme à la mi-séance avec un Dow Jones qui lâche 1,85% (plus de 300Pts) et un 'S&P' qui cède -1,6% (le Dow Transport chute de -2%).
Les places européennes, affecté par la lourdeur des indices US, n'ont pas célébré bien longtemps l'approbation des OMT par la Cour Européenne (confirmation survenue à 10H ce matin).

A Paris, les portes de saloon ont continué de battre à toute volée ce mercredi avec un CAC40 perdant initialement -1,65%, puis repassant positif de +0,2% vers 11H (programme OMT de la BCE déclaré sans surprise 'légal' par la Cour Européenne) avant de replonger au final de -1,56% à 4.223Pts (suite à un mauvais chiffre US) pour réduire cette perte à -0,5% une heure plus tard... avant de replonger dans la dernière ligne droite (idem pour l'Euro-Stoxx50 qui lâche -1,4%).

Le CAC40 cède au final -57Pts, pénalisé notamment par la chute d'Arcelor-Mittal (-5,9% à 8 euros) dans un contexte de pressions accrues à la baisse sur les coûts des matières premières (le cuivre est au plus bas depuis 5 ans et demi).

Autre valeur à la peine, EDF rechutait de -6,8% à 21,26 euros, un scénario assez 'improbable' vu le bond de 5% qu'avait enregistré l'électricien hier.

On soulignera aussi le nouveau recul des prix du pétrole, qui affecte des titres comme Vallourec (-4,3%).

Les investisseurs prennent une partie de leurs bénéfices après deux séances consécutives de nette hausse, dans un contexte d'incertitudes croissantes autour de l'annonce par la BCE d'un programme de rachats d'actifs dès le 22 janvier prochain pour relancer la croissance et lutter contre la déflation dans l'eurozone.

Un grand nombre d'analystes la juge hautement probable, tandis que les équipes de Saxo Banque soulignent que les opérateurs 'semblent même se détourner du vote en Grèce'.

Et d'évoquer 'les craintes de l'impact brutal que pourrait avoir la chute du baril sur la croissance économique mondiale', qui préoccupe également la Banque mondiale puisque l'institution a réduit ses prévisions de 0,4 point à 3% pour 2015 et de 0,2 point à 3,3% pour l'an prochain, comme le rappelle XTB France.

'Trois raisons expliquent un tel choix : l'échec des 'Abenomics' au Japon, le ralentissement des pays émergents (notamment la Chine) et bien entendu les risques déflationnistes en Europe', analysent ses experts.

Sur le front des statistiques américaines, les stocks des entreprises américaines ont crû de 0,2% en novembre, soit la même augmentation que le mois précédent (chiffre confirmé par rapport à l'estimation initiale), et contre +0,3% attendu.
Pénalisées par l'érosion des prix du pétrole, les ventes au détail ont en revanche diminué de 0,9%, contre +0,1% prévu par les économistes et après +0,4% (chiffre révisé de +0,7%) en novembre (un score très décevant en fait).

Auparavant, le marché avait pris connaissance d'une hausse de 0,2% de la production industrielle dans la zone euro en séquentiel en novembre, tandis que le taux de croissance mensuel de la région a été révisé de +0,1% à +0,3% pour le mois précédent.

A noter le cavalier seul à la hausse de Carrefour (+2,25%) soutenu par des recommandations favorables, Publicis et Unibail sont loin derrière avec +0,08%.

Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance