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Paris: aucune inspiration, W-Street semble en bout de course

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(CercleFinance.com) - Wall Street n'inscrira peut être pas une 10ème séance de hausse consécutive ce mardi (ni une 15ème hausse d'affilée pour le Nasdaq-100): le Dow Jones et le S&P500 cèdent ce soir -0,36%, le Nasdaq recule de -0,5% (et l

(CercleFinance.com) - Wall Street n'inscrira peut être pas une 10ème séance de hausse consécutive ce mardi (ni une 15ème hausse d'affilée pour le Nasdaq-100): le Dow Jones et le S&P500 cèdent ce soir -0,36%, le Nasdaq recule de -0,5% (et le Russel-2000 de -0,45%).

Pressentant qu'une longue série haussière était sur le point de s'achever, Paris rechutait de -0,7% vers 3.850Pts, ce qui effaçait les gains de la veille.
Le CAC40 a même rétrogradé de -0,8% jusque vers 3.846,8Pts à un quart d'heure de la clôture après avoir oscillé durant 4 heures entre 3.865 et 3.850Pt... dans des volumes tout aussi dérisoires que la veille (1,87MdsE contre 1,56MdsE lundi soir).

Les places européennes ont lâché 0,75% en moyenne, Francfort, Londres et Milan ont cédé -0,45%, Zurich et Bruxelles -0,85%.

Les résultats trimestriels américains du jour reçoivent un accueil mitigé à Wall Street : si les chiffres du groupe de santé Johnson & Johnson satisfont la communauté financière, ce n'est pas le cas de ceux de Goldman Sachs (dopés par des activités de 'trading' pour compte propre qui sont toujours gagnantes quel que soit le contexte) et de Coca-Cola.

Côté statistiques, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 0,5% en juin, essentiellement sous l'effet de la hausse du prix de l'essence. Ce chiffre est supérieur aux anticipations du marché, qui visait en moyenne une progression de 0,3%.

'Cette trajectoire correspond aux anticipations affichées par la plupart des membres du comité de politique monétaire de la Fed pour envisager une réduction des rachats d'actifs', note un économiste de Natixis.

De ce côté de l'Atlantique, l'indice ZEW a reculé de 2,2 points au mois de juillet par rapport à juin pour désormais s'établir à 36,3, alors que les économistes anticipaient au contraire une remontée de l'indice autour des 39 points (aucune réaction des marchés ce matin).

'On dirait bien que le nouveau mode de communication adopté par la BCE (prévisions explicites) au mois de juillet n'a pas dopé les attentes des investisseurs allemands', indique-t-on à la Société Générale.

Sur le front des valeurs, le CAC40 était plombé par Lafarge (-2,1%), LVMH et ST-Micro (-1,7% et -1,95% respectivement). Le recul de -1,5% de l'Oréal et Sanofi ont également pesé lourd vu les pondérations respectives de ces 2 titres.
Côté hausses, Michelin affichait un gain de 2,58% à 74,36 euros : Exane BNP Paribas a confirmé son conseil acheteur de 'surperformance' sur le titre du pneumaticien français, qui hier a fait état des tendances de ses marchés pour le mois de juin.
Mais c'est Carrefour qui s'imposait comme leader avec +3,1%, loin devant EDF avec +0,75%.

Parmi les valeurs plus modestes, Audika dévissait de 3,1% à 7,8 euros, au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires de 50,2 millions d'euros au titre du premier semestre 2013, en baisse de 7,2% (-8,3% à périmètre constant).

Poncin Yacht plongeait de -9,3% à 88 centimes d'euros (clôture au plus bas du jour), le fabricant de navires de plaisance ayant réalisé un chiffre d'affaires de 19,7 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice, contre 26,75 millions un an auparavant (pratiquement 25% de baisse).

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