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Paris: balloté au fil d'indices contradictoires, $ à 1,346E

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(CercleFinance.com) - Le Dow Jones a soulevé durant quelques secondes la résistance des 16.000 (il a culminé à 16.001) avant de se stabiliser vers 15.975Pts (+0,5%), tout comme le 'S&P' qui navigue depuis 2 heures entre 1.790 et 1.794Pts (le

(CercleFinance.com) - Le Dow Jones a soulevé durant quelques secondes la résistance des 16.000 (il a culminé à 16.001) avant de se stabiliser vers 15.975Pts (+0,5%), tout comme le 'S&P' qui navigue depuis 2 heures entre 1.790 et 1.794Pts (le Nasdaq reste loin devant avec +0,78%).

A noter le spectaculaire redressement du Russel-2000 qui flambe soudain de +1,5% et qui efface une semaine de molle consolidation et renoue avec son zénith absolu des 1.120Pts.

Pas de suspens: le CAC40 avait clôturé 26 fois consécutivement au sein de la fourchette 4.240/4.300 (et 4.320 une seule fois), il enchaine donc une 27ème édition... car où aurait il bien pu aller compte tenu de l'actualité du jour ?

Entre considérer le verre à moitié vide ou à moitié plein, il y avait une large palette de choix avec de mauvais indicateurs en France (PMI en chute libre à 48,5)et de très bons en Allemagne (PMI à 52,5), puis des chiffres totalement contradictoires aux Etats Unis entre 14H30 et 16H.
Au final Wall Street choisit le verre à moitié plein (+0,6% en moyenne ce soir) et Paris le verre à moitié vide (-0,34% à 4.253Pts).

Francfort et Londres finissent parfaitement stables, Milan et Madrid gagnent +0,5 à +0,7% et l'Euro-Stoxx50 s'effrite de -0,1%.

Pour revenir sur le déroulé de la séance, de 'trop bons chiffres' sont parus aux Etats Unis à 14H30, avec un chômage hebdo qui se réduit de -21.000 à 323.000 et un indice PMI Markit qui s'établit à 54,3 en novembre contre 53 anticipé, puis surtout très au-dessus des 51,8 inscrit en octobre (un faible score justifié par l'impact du 'shutdown' du 1er au 16/10).
Les prix à la production industrielle pour octobre sont ressortis comme prévu en repli de 0,2%, aux Etats-Unis (et en hausse de +0,2% hors alimentation et énergie).
La (bonne) 'surprise' est venue de l'indice de la Fed de Philadelphie qui subit une nette décrue de 19,8 vers 6,5 au lieu de 14,5 anticipé.

Voilà un dernier chiffre qui tempère la crainte de voir la Fed modifier sa politique monétaire dès le mois de décembre... mais elle devrait le faire d'ici mars prochain, ce que les minutes du FOMC publiés mercredi soir laissent transparaître, ainsi que les interventions de certains collègues de Ben Bernanke.
Les cambistes ont tenté de synthétiser toutes ces informations 'macro' ainsi que la variable 'FED' (compte-rendu du FOMC) et ils ont dû y rajouter une conférence de presse de Mario Draghi en Allemagne, où le patron de la BCE constate une lente érosion des prix depuis des mois (ce qui a justifié la récente baisse du taux directeur à 0,25%) mais ne redoute en aucune façon un scénario déflationniste.

Il confirme continuer de discuter avec ses collègues de la mise en oeuvre de certains outils en fonction des circonstances mais rappelle aux gouvernements que la BCE ne peut pas tout et que de profondes réformes structurelles sont nécessaires dans certains pays pour redonner le goût aux entreprises d'investir et permettre à la croissance de repartir.

Publiées hier soir, 'les Minutes de la dernière réunion du FOMC ont indiqué que les membres de la Fed prévoyait une amélioration lente mais continue du marché du travail, ce qui justifierait une réduction du rythme des achats d'actifs dans les prochains mois', souligne Barclays Bourse, expliquant ainsi le repli du marché ce jeudi.

'Dans l'ensemble, bien que la Fed devrait maintenir son stimulus aussi longtemps qu'il le faudra, d'après les propos de Ben Bernanke et de Janet Yellen, il semblerait que les probabilités d'une réduction du QE soient toujours d'actualité', renchérit Rudolf Muscat, trader chez RTFX.

Au sein du CAC40, AXA se distingue avec un gain de +2,1% (le titre retrace son zénith annuel à 18,83E), devant Vinci (+1,4%) et Renault (+1,33%).

inversement, EADS se replie de -1,45% alors qu'UBS a retiré le titre de sa liste de valeurs favorites ('key call list') et réduit son objectif de cours de 62 à 59 euros. Des suppressions massives d'effectifs (8.000 emplois dans la branche espace/défense) sont évoquées.
Michelin, Vallourec et ST-Micro ferment la marche au sein du CAC40 avec des écarts de -1,7% à -2,1%, et Technip se détache avec -2,85%.

Atos lâche de son côté plus de 4,6% sur des informations de marché évoquant un placement de 8,9 millions d'actions par le fonds de capital-investissement PAI.

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