Paris: biais à peine baissier, clônage de séances à W-Street

(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Rien ne bouge à Wall Street -immobilité indicielle totale- après 3 heures de cotation: le scénario de lundi et mardi se répète à l'identique.
On croirait les séances clonées par un robot algorithmique aux USA.

Un peu plus de volatilité à Paris depuis 3 jours, mais au final, pas d'avantage de 'directionnel'. Un tout petit sursaut technique permet à la bourse de Paris (-0,51% à 3.413Pts) de ne pas clôturer au plus bas du jour (3.404Pts).

Ni Wall Street ni les places européennes n'ont réagi positivement à la publication d'une hausse de 2,4% des promesses de ventes de logements neufs aux Etats Unis.

Mais les volumes ne sont toujours pas là (1,5MdsE à 17H30, 1,85MdsE à 174H35) et les investisseurs continuent de limiter leurs initiatives à 48H de la réunion des banques centrales de Jackson Hole.
L'Euro-Stoxx50 lâche 0,4% alors que Wall Street ne recule que de -0,05% (et les 3 principaux indices US n'ont pas varié de plus de 0,2% en valeur absolue depuis l'ouverture).

La bourse de Madrid perd 0,5%: pour mémoire, le gouvernement de la Catalogne a formalisé hier une demande de soutien financier à l'Etat central. 'La province du nord-ouest du pays a besoin de 5,023 milliards d'euros pour faire face à ses échéance et sollicite pour cela le fonds ad hoc de 18 milliards d'euros créé par Madrid en juillet dernier', indique Aurel BGC.

'La question consiste maintenant à savoir si d'autres régions appelleront à l'aide', souligne pour sa part un spécialiste basé à Londres.

Ce matin, les opérateurs ont appris que l'indicateur du climat des affaires en France, calculé par l'Insee à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, reste inchangé en août à 87 points, toujours nettement en dessous de sa moyenne de longue période.

En outre, la conjoncture dans l'industrie reste dégradée, selon les chefs d'entreprise interrogés par l'Insee: l'indicateur synthétique du climat des affaires progresse d'un point en août, mais reste autour du seuil de 90, niveau inférieur à sa moyenne de long terme.

Cet après-midi aux Etats-Unis, la deuxième estimation du PIB est ressortie en hausse à 1,7% contre 1,5, conformément aux anticipations.

Sur le front des valeurs, Bouygues accuse le plus lourd repli du CAC et abandonne 9% à 19,95 euros, sanctionné pour des résultats en contraction plus forte que prévu au premier semestre, grevés en particulier par les difficultés de sa division télécoms (qui subit de plein fouet la concurrence d'Iliad... qui vaut désormais 500 millions de plus que Bouygues en bourse, sans branche BTP, promotion immobilière, ni le reste).
Bouygues entraîne dans son sillage Vivendi et France Télécom (-2,5%).

Accor a perdu -3,15% malgré de bons trimestriels et la prudence des prévisions de l'Oréal est également sanctionnée puisque le titre chute de -4,4%.

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