Paris: biais toujours haussier malgré la Grèce.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris évolue en territoire et limite ainsi ses pertes sur la semaine, même si de sérieux doutes subsistent concernant une issue heureuse aux discussions entre la Grèce et ses créanciers.

Peu avant 16h00, le CAC 40 se donne un peu d'air, mais ne reprend plus que 0,3% à 4.820 points, après avoir gagné plus de 1% en milieu de journée. On s'achemine donc vers une deuxième séance consécutive dans le vert, alors que de bonnes statistiques macroéconomiques américaines avaient soutenu la tendance hier. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice phare abandonne environ 1,6%.

'Il est franchement difficile de prévoir quoi que ce soit à court terme sur les marchés', estimaient toutefois les équipes de Barclays Bourse ce matin alors que, sans surprise, la réunion très attendue de l'Eurogroupe s'est soldée hier soir par un nouvel échec des négociations sur le sulfureux dossier grec.

'Ce serait le début de la fin de la zone euro' si la Grèce en sortait, a estimé le Premier ministre grec Alexis Tsipras. Deux réunions d'urgence prévues aujourd'hui et lundi pourraient-elles permettre de sortir de l'impasse ? Rien n'est moins sûr, mais tandis que les intervenants s'interrogent légitimement sur la suite des événements, ils pourraient, 'une fois passée l'émotion, prendre du recul et considérer que le risque de contagion à d'autres pays est limité avec la présence de la BCE susceptible d'intervenir sur l'obligataire européen', juge Barclays.

Pour l'heure, les opérateurs américains ont décidé d'arracher les cours à la hausse en perspective des 'quatre sorcières' et de conclure le premier semestre au zénith, ce qui constitue un facteur de soutien.

Enfin, les valeurs malmenées au cours des dernières séances se reprennent à l'image d'Airbus Group (+2,2%) et de Tarkett (+2%).

Elior s'adjuge pour sa part 2,6% dans le sillage d'une initiation à l'achat des analystes de Berenberg.

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