Paris: le CAC 40 accroît ses gains.

(CercleFinance.com) - Un temps une nouvelle fois dans le rouge, la Bourse de Paris est passé dans le vert au cours d'une séance très rythmée sur le front des entreprises. La volatilité reste de mise.

Vers 14h00, le CAC 40 gagne 0,6% à 4.372 points.

Le contexte géopolitique international demeure évidemment tendu, avec notamment la menace de sanctions renforcées contre la Russie, l'idée des Occidentaux étant de sanctionner davantage l'inactivité (officielle) de Moscou face aux séparatistes.

'Le Kremlin a déjà annoncé qu'il ne resterait pas attentiste, en réduisant ses importations de certains produits européens et américains', a souligné XTB France dans une note diffusée ce matin.

'Le grand risque désormais est que des attentes élevées, combinées à des volumes estivaux faibles et la perspective du resserrement monétaire, puissent conduire à une correction brutale d'un marché regorgeant de valeurs surévaluées', a pour sa part averti un analyste de Valutrades.

Tandis que les investisseurs ne réagissent pas à l'hypothèse devenue hautement probable d'un nouveau défaut de paiement de l'Argentine, deux statistiques en provenance des Etats-Unis pourraient (relativement) consolider la tendance : les prix des logements (S&P/Case-Shiller) en mai et la confiance des consommateurs en juillet (Conference Board), laquelle est attendue en hausse.

Le coup d'envoi de la réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Fed sera également donné, dans un contexte de sortie prochaine du quantitative easing, avec toutefois aucune annonce particulière a priori.

Concernant les valeurs françaises, les solides résultats semestriels de Teleperformance, assortis de perspectives annuelles rehaussées, valent au titre de figurer en tête du SBF 120 (+8,8% à 52,5 euros).

Son dauphin Atos (+6,9% à 61,6 euros) a quant à lui reconduit tous ses objectifs 2014 en dépit du recul de ses revenus au premier semestre.

Leader du CAC 40, Michelin (+3,3% à 85,6 euros) a vu sa rentabilité s'améliorer lors des six derniers mois.

Renault (-3,2% à 67,3 euros) aussi, mais la publication d'un free cash flow négatif dans les divisions automobiles et d'un chiffre d'affaires inférieur au consensus semblent déplaire aux investisseurs et l'action est lanterne rouge du palmarès.

Enfin, séance horribilis pour Gameloft, qui dévisse de 19,3% à 4,6 euros après la publication d'un chiffre d'affaires pour le deuxième trimestre inférieur aux attentes accompagné d'un abaissement des prévisions annuelles.

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