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Paris: le compte à rebours effraie.

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(CercleFinance.com) - Les investisseurs n'anticipent pas de scenario catastrophe aux Etats-Unis à ce stade mais restent obnubilés par la date du 17 octobre. Vers 14h00, le CAC 40 recule de 0,3% à 4209,2 points, tandis que le FTSE grappille 0,1% e

(CercleFinance.com) - Les investisseurs n'anticipent pas de scenario catastrophe aux Etats-Unis à ce stade mais restent obnubilés par la date du 17 octobre.

Vers 14h00, le CAC 40 recule de 0,3% à 4209,2 points, tandis que le FTSE grappille 0,1% et le DAX se replie de 0,3%.

'Les marchés financiers du monde entier ont les yeux rivés sur Washington, dans l'espoir que les politiques trouvent une solution à l'impasse sur le plafond de la dette', souligne Tony Cross, chez Monex Capital Markets.

Barclays Bourse n'observe pas de panique sur les marchés. 'Les investisseurs considèrent qu'il n'y aura pas de faillite des Etats-Unis et que les politiques finiront par trouver un accord.'

'Face aux enjeux planétaires, les responsables politiques américains ne peuvent qu'arriver à un accord à la dernière minute, même s'il est partiel et temporaire', renchérit Aurel BGC, retenant un 'élément positif', à savoir que 'Républicains et Démocrates se parlent'.

'On note que la négociation est plus complexe qu'à l'été 2011 car le rapport de force entre Républicains et Démocrates peut se matérialiser par l'acceptation ou le rejet de tout ou partie de la loi sur la santé', indique Philippe Waechter, directeur de la recherche économique de Natixis Asset Management. 'Ce n'est plus simplement une question idéologique, elle le reste mais en plus il y a un objet tangible dans la négociation', ajoute-t-il.

'En outre, les propositions des Républicains sont a priori de courte durée (la proposition samedi dernier de Susan Collins garantissait le financement de l'Etat fédéral pendant six mois)', précise le professionnel qui estime que 'cela ne peut être tolérable pour la Maison Blanche car son action ne peut être conditionnée par une autorisation au coup par coup'.

'Le Président des Etats-Unis Barack Obama a refusé la proposition des Républicains qui consistait à rehausser de manière provisoire (six semaines, soit la fin du mois de novembre) le plafond de la dette publique des Etats-Unis', rappelle Vincent Ganne, analyste DailyFX pour FXCM, précisant que 'le plafond légal est donc toujours fixé au jeudi 17 octobre prochain, soit un délai court de quatre jours'.

Aurel BGC souligne par ailleurs que 'cette semaine débute aux Etats-Unis par un jour férié, le Columbus day'. Le bureau d'études explique que la journée sera marquée par la fermeture des marchés obligataires américains et des banques, mais Wall Street restera ouverte.

Seule donnée du jour, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 1% dans la zone euro en août par rapport à juillet, selon des estimations d'Eurostat.

Sur le front des valeurs, EDF gagne 2,6%, à 25,1 euros, alors que le gouvernement français envisagerait de porter, d'ici à la fin de l'année, de 40 à 50 ans le cycle de vie des centrales nucléaires dans l'Hexagone.

Peugeot chute de 9,4% à 11,2 euros, sur des rumeurs d'augmentation de capital, une opération à laquelle serait susceptible de participer le chinois Dongfeng.

Dassault Systèmes décroche de 7% à 89,7 euros, après avoir annoncé qu'il envisageait d'ajuster ses objectifs de chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre après une performance inférieure aux attentes au 3ème trimestre.

Eramet perd 4,8% à 69,8 euros, dans le sillage d'un abaissement de recommandation des analystes de la Société Générale.

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