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Paris: fin de séance laborieuse, supports menacés à W-Street

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(CercleFinance.com) - Wall Street ne fait pas d'étincelles à la mi-séance: la consolidation initiale s'amplifie tout doucement... comme si les indices US reculaient sur la pointe des pieds pour ne faire peur à personne. Le Dow Jones s'effrite de

(CercleFinance.com) - Wall Street ne fait pas d'étincelles à la mi-séance: la consolidation initiale s'amplifie tout doucement... comme si les indices US reculaient sur la pointe des pieds pour ne faire peur à personne.
Le Dow Jones s'effrite de -0,2% (il glisse sous les 13.000Pts) tandis que le Nasdaq lâche 0,65% (sous les 3.000Pts)... et le 'S&P' -0,35% (à 1.405Pts).

Paris (+0,4% à 3.580 contre +0,8% vers 14H à 3.596Pts) a peut-être 'pressenti' ce scénario: le CAC40 a connu pour la 3ème fois consécutive une fin de séance laborieuse, caractérisée par un net affaiblissement de la dynamique haussière.
Mais les vendeurs n'ont pas repris la main pour autant: aucune pression à la vente comme en témoignent les 1,55MdsE échangés à 17H29 et les 2MdsE en clôture.

La zone des 3.585Pts qui constituait le niveau médian de cette séance de bourse, a servi de résistance (le CAC 40 avait oscillé durant 4 heures et demi entre 3.580 et 3.595Pts).

Le CAC40 a surperformé l'Euro-Stoxx50 qui ne prend que 0,33% tandis que le FTSE et le DAX30 gravitaient autour de l'équilibre... et c'est Milan qui a tiré l'Europe vers le haut avec un gain de +1,05% (un véritable 'cavalier seul' dans le sillage des valeurs bancaires).

Faute de statistiques à se mettre sous la dent aux Etats Unis, la thématique de fond demeure celle du 'fiscal cliff': 'On apprenait hier soir que Barack Obama avait refusé les propositions budgétaires républicaines, celles-ci n'étant pas en accord avec sa volonté d'augmenter les impôts des classes les plus aisées', souligne Saxo Banque.

Outre-Atlantique, 'le jeu de dupes se poursuit, chaque parti étant bien décidé à utiliser la variable temps au maximum', renchérit NFinance. Néanmoins, 'les marchés croient toujours à une résolution intelligente du problème', estiment les spécialistes.

Sur le Vieux-Continent, la Grèce a commencé son opération de rachat de dette détenue par des créanciers privés. 'Le succès d'une telle opération ouvrirait la voie au versement de l'aide financière de l'euro bloquée depuis des mois', précise Saxo Banque.

Par ailleurs, l'Espagne concrétise sa demande d'aide pour restructurer ses banques. Les 37 milliards d'euros pour aider les quatre banques nationalisées (Bankia, Novagalicia, CatalunyaCaixa et Banco de Valencia) seront versés autour du 13 décembre.

Sur le front des devises, les avancées grecques et espagnoles (qui écartent une crise immédiate) soutiennent l'Euro qui flirte avec les 1,3100$ (1,3110 vers 15H00, 1,3080 vers 18H15).
Assez curieusement, cela ne dope ni le pétrole (-1% à 88,25$) ni le métal précieux avec une once d'or qui rechute de -1,4% sous le seuil des 1.700$ (à 1,697$).

Du côté des valeurs, Eutelsat bondit de 3,05% à 24,41 euros, après le lancement réussi de son satellite 70B depuis la plateforme de lancement Odyssey, stationnée dans les eaux internationales de l'océan Pacifique.

EADS a pris 2%, alors que les analystes de Barclays Capital jugent qu'il ne faut pas sous-estimer les effets bénéfiques, au niveau de la stratégie et du management, du projet de réorganisation de l'actionnariat.

EDF reculait de 2,25% à 13,9 euros, après avoir annoncé un surcoût de deux milliards d'euros pour la construction de l'EPR de Flamanville.

Neopost chutait de -5,65% à 38,22 euros, alors que les analystes de Gilbert Dupont ont décidé de retirer le titre de leur 'liste midcaps' après un 3ème trimestre jugé décevant. UBS a abaissé son objectif de 42,5 à 40 euros.

Rexel lâchait -1% à 14,47 euros, à la suite d'un abaissement d'objectif de cours de HSBC, Areva lâchait -1,5% (dans le sillage d'EDF) et Peugeot replonge vers ses planchers historiques (-2,85% à 4,5E).

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