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Paris: forte hausse fragilisée par la rechute de W-Street.

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(CercleFinance.com) - Les marchés restent décidément très volatils et Wall Street (+1,5% en moyenne en début de journée) vient de basculer dans le rouge il y a quelques secondes (vers 19H40): le Dow Jones (-0,05%) et le 'S&P' (-0,2%) sont m

(CercleFinance.com) - Les marchés restent décidément très volatils et Wall Street (+1,5% en moyenne en début de journée) vient de basculer dans le rouge il y a quelques secondes (vers 19H40): le Dow Jones (-0,05%) et le 'S&P' (-0,2%) sont maintenant accompagnés par le 'Dow Transport' (-0,6%).
Le baril de pétrole rechute sous les 45,25$ à New York (NYMEX) et cela jette une nouvelle ombre sur les perspectives de croissance aux Etats Unis et dans le monde.
Paris affichait au final un gain de +1,47% à 4.290 (soit +2,7% en 48H), inspiré par la musique céleste de la planche à billet qui a retenti ce matin avec une déclaration d'un conseiller de la BCE qui révèle que la mise en oeuvre d'un 'QE' est 'très avancée' et qu'une annonce est imminente.

Les marchés traduisent: le 'QE' sous 10 jours est une quasi certitude et différer les injections au delà du 22 janvier n'aurait aucun sens après tant de déclarations récentes invitant à penser que peu importe désormais l'avis de la Cour Constitutionnelle (à propos des rachats de dettes souveraines) ou les élections grecques.

Paris est donc emporté par une seconde vague d'euphorie en 4 séances, et les opérateurs occultent la rechute du baril sous les 45,3$ à New York ce soir (BCE oblige)... mais le contrat 'future' du CAC reperd 40Pts.

Le CAC40 reste le théâtre d'un nouveau contrepied spectaculaire puisque l'indice avait débuté la séance en territoire négatif, pénalisé par les pétrolières.

En repli vers 4.200Pts vers 9H00, il s'était hissé vers 4.310 points à environ 90 minutes de la clôture), l'Euro-Stoxx50 affiche +1,6% à 3.133, dans le sillage de Milan avec +2% et Francfort avec +1,6% à 9.941 (les 10.000 sont en vue).

A Wall Street, les commentateurs saluent les trimestriels du géant américain de l'aluminium Alcoa, supérieurs aux attentes... mais ils le sont presque systématiquement. Les indices US qui flambaient de +1,5% à +1,9% (Nasdaq) vers 16H ont effacé l'intégralité de leurs gains... mais faisons confiances aux 'sherpas' pour reprendre la situation en main s'ils jugent qu'une clôture positive est préférable.

Gageons que le marché a également à l'esprit la baisse de l'euro face au billet vert (la monnaie unique cède environ 0,6% à 1,1757 dollar), qui devrait servir les intérêts financiers des entreprises exportatrices.

'Tant que la chute des prix du pétrole brut se poursuivra, il sera extrêmement difficile de tabler sur un rebond des marchés pendant plus d'une journée', tempèrent néanmoins les analystes de Société Générale, qui soulignent par ailleurs que 'la volatilité a été en constante augmentation en 2014 et ne devrait pas retomber rapidement cette année'.

Sur le front macroéconomique, le taux d'inflation de la Grande-Bretagne a une nouvelle fois reculé en décembre 2014 pour s'établir à 0,5% en rythme annuel, contre 1% en novembre et 1,3% en octobre, un mouvement qui traduit notamment la décrue continuelle des prix de l'essence.

'Ce phénomène repousse bien sûr encore davantage la perspective d'une hausse de taux d'intérêts', commente un analyste de Trustnet Direct, qui y voit en outre une bonne nouvelle pour les exportateurs britanniques dans la mesure où elle pèse sur la livre sterling.

Malgré ce contexte de recul des prix de l'or noir, les valeurs pétrolières résistent bien à l'image de Total (+1%) et de Technip (+3,9% à 47,6 euros), sur fond de rachats à bons compte.

Le secteur des 'utilities' (services aux collectivités) explose littéralement à la hausse avec EDF (+5%, leader du CAC) puis Veolia et Suez Envir (de +3,5% à +4%) après une recommandation positive de Morgan Stanley (ces titres distribuent de solides coupons), Carrefour se distingue également avec +3,85% (pouvoir d'achat dopé par recul du prix des carburants ?).

Troisième du SBF 120, Arkema grimpe de son côté de 5% à 57,4 euros alors que les analystes d'UBS ont reconduit leur recommandation 'achat' sur la valeur. Hier, Citi avait relevé son conseil à 'acheter' avec un objectif de cours rehaussé à 65 euros.

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