Paris: gains hebdomadaires effacés après l'emploi US.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris creuse ses pertes après des chiffres de l'emploi américain décevants.

A environ 1h30 de la cloche, le CAC 40 abandonne 1,5% (-1,5% également sur la semaine) et voit le seuil des 4.200 points s'éloigner à 4.161 points.

Tentés par des prises de bénéfices après la forte hausse d'hier, consécutive aux propos du gouverneur de la BCE Mario Draghi, qui dans le sillage de la réunion du comité de politique monétaire de l'institution a fait savoir qu'il avait mis ses troupes en ordre de marche en vue d'un éventuel programme de rachats d'actifs, les investisseurs ont aussi pris connaissance de chiffres mensuels de l'emploi américain décevants.

Alors que 256.000 postes ont été créés en septembre (chiffre révisé de 248.000) et que les économistes en attendaient 235.000 pour le mois écoulé, la première économie mondiale n'a finalement créé 'que' 214.000 emplois en octobre.

De quoi relancer les craintes quant à la croissance mondiale, même si les indicateurs macroéconomiques américains de ces dernières semaines demeurent globalement encourageants et que le taux de chômage a agréablement surpris en reculant de 0,1 point à 5,8%, alors que le consensus pariait sur sa stabilité.

Plus tôt dans la journée, le déficit commercial britannique en septembre a été annoncé à 2,8 milliards de livres, contre 1,8 milliard au mois précédent.

A contrario, l'excédent commercial de l'Allemagne s'est accru à 18,5 milliards d'euros pour ce même mois, tandis que la production industrielle a rebondi de 1,4%. Le marché pariait toutefois sur une hausse plus marquée, de l'ordre de 2%.

Enfin, le déficit commercial de la France s'est légèrement réduit à 4,7 milliards d'euros et la production manufacturière en volume a augmenté de 0,6%. Dans l'ensemble de l'ensemble de l'industrie, elle s'est par ailleurs stabilisée après un repli de 0,2% en août.

Sur le front des valeurs, les bancaires sont à la peine à l'image de Société Générale 3,6% à 35,8 euros) et de Crédit Agricole (-4,5% à 10,5 euros), les deux plus fortes baisses de l'indice phare.

Atos (-2,3% à 54 euros) cède également du terrain en dépit d'une hausse de 5,9% de ses revenus trimestriels à environ 2,2 milliards d'euros. et de perspectives réitérées.

Vallourec (+2,5% à 29,8 euros) signe en revanche l'une des plus importantes progressions du SBF 120 après avoir lui aussi maintenu ses prévisions pour l'exercice en cours, tandis que sur le CAC 40 Arcelor-Mittal s'adjuge 0,9% à 10 euros dans le sillage de l'annonce d'un Ebitda en hausse de 11,2% pour le troisième trimestre et d'objectifs confirmés pour 2014.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.