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Paris: gains réduits après les ventes au détail américaines.

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(CercleFinance.com) - Chahutée hier, la Bourse de Paris reprend de la hauteur à la veille du jeudi de l'Ascension. La bonne tenue de la croissance tant en France que dans la zone euro au premier trimestre est passée par là, mais les ventes au dé

(CercleFinance.com) - Chahutée hier, la Bourse de Paris reprend de la hauteur à la veille du jeudi de l'Ascension. La bonne tenue de la croissance tant en France que dans la zone euro au premier trimestre est passée par là, mais les ventes au détail aux Etats-Unis ont quelque peu douché l'enthousiasme ambiant...

Peu après 16h00, le CAC 40 réduit cependant ses gains et n'avance plus que 0,7% à 5.010 points.

'Les marchés d'actions ont souffert d'un vif regain de tensions sur les taux obligataires, qui ne doit pas faire oublier qu'en absolu, ils restent historiquement très bas (proche de 1% pour le 10 ans français et 0,7% pour le 10 ans allemand)', soulignait-t-on ce matin chez Barclays Bourse.

Et de poursuivre : 'cette remontée est même saine et pourrait valider l'abandon du scénario déflationniste redouté par certains et la convergence de croissance (à terme ?) entre les Etats-Unis et l'Europe.'

Sur le front des indicateurs, les mesures de soutien de la BCE semblent commencer à porter leurs fruits, elles qui participent grandement de la baisse de l'euro. Le recul des cours du pétrole explique sans doute aussi la progression du PIB corrigé des variations saisonnières, qui a atteint 0,4% dans la zone euro au premier trimestre en séquentiel, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

La France a surperformé la région avec une augmentation inattendue de 0,6% deux fois plus importante que celle de l'Allemagne.

De quoi faire oublier le recul de 0,3% de la production industrielle dans l'eurozone en mars, mais de l'autre côté de l'Atlantique, la déception suscitée par les ventes au détail en avril a tout de même tempéré les ardeurs. Celles-ci sont en effet ressorties stables, contre une hausse de 0,2% anticipée par les économistes, ce qui tend à confirmer le scénario d'un récent ralentissement de l'activité au sein de la première économie mondiale.

A noter également que les stocks des entreprises américaines ont progressé de 0,1% entre février et mars, après +0,2% entre janvier et février (chiffre révisé de +0,3%) et contre un consensus de +0,2%.

S'agissant des valeurs, Bouygues (+3,2%) signe la plus forte hausse de l'indice phare malgré une perte nette part du groupe de 157 millions d'euros au titre de son premier trimestre 2015, contre un bénéfice de 238 millions un an auparavant.

Rubis avance pour sa part de 6,3% à la faveur d'un point d'activité trimestriel meilleur que prévu.

Lanterne rouge du SBF 120, Ubisoft décroche en revanche de 6,5% après avoir dévoilé des perspectives jugées décevantes hier à l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires de premier trimestre.

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