Paris: hausse prudente avant une nouvelle salve.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris débute bien une semaine qui sera particulièrement dense, aussi bien sur le front macroéconomique qu'en matière de publication de résultats.

Vers 14h00, le CAC 40 rattrape une petite partie des pertes enregistrées vendredi et s'adjuge 0,2% à 4.337 points.

'Le mouvement reste extrêmement fragile. Le risque géopolitique est encore dans tous les esprits et les chiffres économiques, tout comme les résultats d'entreprises en France, sont encore insuffisants pour pouvoir escompter renouer avec une tendance à la hausse plus solide', tempère cependant Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

'Les échéances à venir sont importantes et sont des facteurs potentiels de déstabilisation : résultats des stress-tests des banques européennes (dans le cadre de l'Asset Quality Review), possible accentuation d'une politique monétaire accommodante en Europe, resserrement monétaire prochainement amorcé aux Etats-Unis', commente pour sa part une responsable de CMC Markets France.

Et de poursuivre : 'Chaque publication macroéconomique, annonce de résultats d'entreprise ou nouvelle géopolitique est de nature à provoquer des réactions correctives.'

Seule donnée macroéconomique notable du jour, le chiffre des promesses de ventes de logements en juin aux Etats-Unis sera publié à 16h00.

Sur le front des valeurs, en attendant la publication après Bourse du chiffre d'affaires trimestriel d'Eiffage et les comptes semestriels de Teleperformance, Danone figure parmi les plus fortes hausses du CAC 40.

Le titre du géant agroalimentaire engrange 0,5% à 55,3 euros alors que le Financial Times, qui cite une source proche du dossier, a indiqué qu'il serait en discussions depuis plusieurs semaines pour céder ses activités de nutrition médicale au groupe américain Hospira.

En tête du palmarès, Kering (+0,9% à 152,9 euros) retrouve de son côté des couleurs après son décrochage de vendredi, dans le sillage des résultats semestriels décevants de LVMH.

A l'autre bout du palmarès, Publicis (-2,1% à 56,4 euros) pâtit de la dégradation de Citi, qui préconise désormais de vendre le titre, avec un objectif de cours réduit de 61,5 à 55 euros.

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