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Paris: en hausse dans des volumes réduits.

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(CercleFinance.com) - A un peu plus d'une heure de la clôture, la situation semble plus que jamais figée à Paris où le CAC40 (+0,44%) oscille sans désemparer entre 4.280 et 4.295Pts (4.292 à 16H20) depuis l'ouverture, dans des volumes dérisoir

(CercleFinance.com) - A un peu plus d'une heure de la clôture, la situation semble plus que jamais figée à Paris où le CAC40 (+0,44%) oscille sans désemparer entre 4.280 et 4.295Pts (4.292 à 16H20) depuis l'ouverture, dans des volumes dérisoires (moins de 1,3MdsE échangés en 7 heures et demi de cotations).

L'ambiance est tout aussi léthargique en Europe, même si la tendance est maintenue positive (+0,36% sur l'Euro-Stoxx50, +0,55% à Londres) afin d'écarter toute amorce de consolidation intempestive à 72H de la conférence de presse de Mario Draghi (certains espèrent une allusion à une possible baisse de taux à 0,25%).

A Wall Street, les indices US restent quasiment à l'équilibre avec +0,08% sur le Dow Jones, +0,13% sur le 'S&P' et +0,18% sur le Nasdaq (malgré -15% sur BlackBerry qui renonce à se vendre).

La tendance n'a guère été influencée à 16H par la publication des commandes à l'industrie pour août (reportées à cause du shutdown) et septembre. Ces dernières sont ressorties en hausse de 1,7% (contre 1,8% anticipé) grâce à la forte hausse des commandes chez Boeing et les chiffres d'août ont été révisés à -0,1% (contre -0,2%).

En Europe, la matinée a été marquée par la publication l'indice PMI final Markit de l'Eurozone: il s'établit à 51,3 en octobre contre 51,1 en septembre, pour l'industrie manufacturière (amélioration de la conjoncture pour le quatrième mois consécutif).

La production manufacturière française a pour sa part reculé pour le troisième mois consécutif en octobre, à 49,1 en octobre, contre 49,8 au mois de septembre.

Le calme règne également sur le marché des changes avec un Dollar stabilisé vers 1,35/E.
Aurel BGC explique que la récente hausse de l'euro et la faiblesse de l'inflation sont clairement une source d'inquiétude. 'Le risque de déflation est de plus en plus important alors le mouvement de désinflation, en grande partie imputable au recul des prix énergétiques, se poursuit', ajoute le bureau d'études, pour qui la hausse de l'euro attise ce mouvement et pourrait handicaper la reprise économique. 'Les investisseurs, à défaut d'actes, attendent un signe de Mario Draghi durant la conférence de presse', estime-t-il.

'Cette semaine, mise à part la décision de la BCE jeudi, les marchés seront également attentifs au PIB américain au troisième trimestre sans oublier les chiffres de l'emploi non-agricole attendus vendredi outre-Atlantique', indique Rudolf Muscat.

Sur le front des valeurs, Fuarecia est la star incontestée du SBF-120 avec +6,4%, loin devant Lafarge avec +3,7% (leader du CAC) et Nicox qui progresse de 2% après la constitution d'un nouveau conseil scientifique dans le domaine de l'ophtalmologie et l'annonce de sa participation au congrès annuel de l'American Academy of Ophthalmology (AAO), dans deux semaines à la Nouvelle-Orléans.

Air France-KLM perd 1,8% à 7,3 euros, dans le sillage de l'avertissement sur résultats lancé dans la matinée par la compagnie low-cost irlandaise Ryanair, sur fond de concurrence accrue sur les prix.

Renault abandonne 1,4% à 60,4 euros, alors qu'UBS a dégradé sa recommandation sur le titre de 'achat' à 'neutre' avec un objectif de cours ramené de 66 à 65 euros.

Alcatel-Lucent cède de son côté 3,7% à 2,86 euros, après l'annonce d'une augmentation de capital de 955 millions d'euros réalisée sur la base d'un cours de 2,1 euros par action.

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