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Paris: indice ZEW négatif, l'Allemagne continue d'inquiéter.

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(CercleFinance.com) - Nouvelle séance de baisse à la Bourse de Paris, qui se formalise d'indicateurs décevants en Allemagne et dans la zone euro. Le biais baissier paraît solidement ancré. Vers 14h00, le CAC 40 abandonne 0,5% à 4.057 points. La

(CercleFinance.com) - Nouvelle séance de baisse à la Bourse de Paris, qui se formalise d'indicateurs décevants en Allemagne et dans la zone euro. Le biais baissier paraît solidement ancré.

Vers 14h00, le CAC 40 abandonne 0,5% à 4.057 points.

La - très - légère progression d'hier, au terme d'une séance incertaine, a donc fait long feu. Alors que la saison des résultats trimestriels américains est entrée dans le vif du sujet avec la publication des comptes de JPMorgan, qui a manqué de peu le consensus, et avant ceux de Citi, Wells Fargo puis Intel ce soir), les opérateurs ont pris connaissance en fin de matinée de deux nouvelles données inquiétantes dans la zone euro.

La production industrielle a ainsi diminué de 1,8% dans la zone euro en août en séquentiel et l'indice ZEW, attendu autour de un point, est ressorti à - 3,6 points ce mois-ci.

Cette statistique qui mesure le sentiment des analystes et des investisseurs allemands affiche un dixième recul de rang. Plus préoccupant encore : elle retrouve un territoire négatif qu'elle avait quitté en novembre 2012.

'Les tensions géopolitiques et la faiblesse des développements économiques dans certaines parties de la zone euro constituent des sources d'incertitude persistantes', a décrypté Clemens Fuest, le président du ZEW, bien placé pour constater l'essoufflement de la première économie de la zone euro, qui n'est plus guère discuté depuis quelques semaines et est attesté par une succession de données décevantes.

'Plusieurs indicateurs (PMI, indices ZEW et IFO, commandes d'usines, production industrielle, balance commerciale etc.) montrent que l'Allemagne commence à souffrir elle aussi de la panne de croissance en zone euro et du manque de dynamisme économique de plusieurs de ses voisins', corroborait ce matin un analyste d'IG.

Et de poursuivre, à propos cette fois des résultats des entreprises cotées outre-Atlantique : 'les investisseurs se demandent, dans un contexte mondial où l'économie américaine est une des rares à performer, si les résultats seront à la hauteur des attentes.'

Concernant les sociétés françaises, investisseurs et analystes applaudissent l'abandon du projet d'Iliad d'acquérir 67% du capital de T-Mobile US. Le titre signe en effet la plus forte progression du SBF 120 et s'adjuge 10% à 171,8 euros.

La maison mère de Free entraîne dans son sillage Bouygues (+3,2% à 25,3 euros) et Orange (+1,9% à 11,1 euros).

A l'inverse, les résultats de JPMorgan pèsent sur les valeurs financières françaises, Société Générale et Crédit Agricole reculant tous deux de 0,8%.

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