Paris:inscrit sa 4ème hausse d'affilée à 48H des 3 sorcières

(CercleFinance.com) - La tendance semble bien 'brouillée' à la mi-séance avec un 'S&P' inchangé, un 'Dow' qui recule de 0,3% tandis que le Nasdaq progresse d'autant.

Le CAC40 (+0,32% à 3.698,5Pts) échoue d'un rien juste en dessous des 3.700Pts après avoir inscrit un plus haut du jour à 3.709,4Pts : l'indice parisien a donc testé l'objectif des 3.710Pts anticipé par nombre de chartistes avec le débordement des 3.680Pts la veille (qui a fait office de support ce matin).
Les volumes n'avaient pas atteint les 2MdsE à 17H30: toujours pas trace d'une vague de 'chasse aux bonnes affaires'.

Même phénomène en Europe où les échanges demeuraient étroits: l'Euro-Stoxx50 gagné 0,3% dans le sillage de Francfort (+0,67%) et Madrid (+1%).
Le petit gain de +0,33% du FT-100 permet à Londres d'inscrire un nouveau record annuel à 6.360Pts et d'afficher une performance annuelle de +8% (contre +5,8% sur l'ensemble de l'année 2012).

Le CAC40 n'a pas réagi à 14H30 lors de la parution des ventes de détail aux Etats Unis, lesquelles ont progressé de +0,1% au mois de janvier (+0,2% hors auto), soit un rythme de +4,4% en rythme annuel qui doit se comparer à une inflation 'officielle' de +2,2% alors que d'autres modes de calcul donnent un score plus proche de 5%.

Les prix à l'import ont progressé de +0,6% aux USA le mois dernier, essentiellement du fait de la hausse du prix du pétrole (le baril flirtait avec les 98$ ce mercredi à l'ouverture à New York).

Contrairement au scénario observé la veille, Wall Street ne confirme pas ses bonnes dispositions initiales et tous les indices -à l'exception du Nasdaq- s'inscrivent maintenant 'dans le rouge' (même si c'est symbolique).
C'était pourtant très bien parti ce mercredi avec une cascade de nouveaux records annuels ou historiques au cours de la première demi-heure de cotations avec le S&P500 à 1.525Pts et un Nasdaq qui pulvérisait la résistance des 3.197Pts (du 21 septembre 2012) pour s'inscrire à 3.206Pts pour la première fois depuis le 15 novembre 2000.
Mais l'indice qui continue d'exploser tous les compteurs avec une vingtaine de records historiques enchainés depuis le 1er janvier, c'est le 'Dow Transportation' qui bondissait de +0,6% à 5.946Pts (contre 5.200Pts le 31/12/2012) et qui retombe sur 5.910Pts (+0,1%).

Ce pullback survient après un parcours vertigineux et quasiment sans précédent: il ne trouve d'équivalent que lors des accélérations finales consécutives aux bulles de 1999 et 2007/2008.

Le mouvement de repli est plus visible sur le Dow Jones qui cède 0,33% à 13.970Pts après avoir culminé à 14.030Pts vers 15H35.

Lors de son discours sur l'état de l'Union, hier soir, le président Obama a appelé, sans surprise, à un accord budgétaire rapide entre Républicains et Démocrates, il a également évoqué une plus étroite collaboration commerciale (zone de libre échange) entre l'Europe et les Etats Unis.

Sur le front des valeurs à Paris, Lafarge signe au final la plus forte hausse de l'indice CAC 40, s'adjugeant 3,35% à 45,87E, dopé par une recommandation favorable des analystes de Goldman Sachs.

Société Générale décroche symétriquement de 3,6% à 31,5 euros, après avoir enregistré une perte nette de 476 millions d'euros au quatrième trimestre, en dessous des attentes du consensus des analystes qui tablaient sur une perte de l'ordre de 200 millions.
Vivendi (attaqué en justice par Lagardère au sujet de la trésorerie de Canal+) et France Télécom chutent de -1,5% (Bouygues avait lâché -2,5% la veille).

Total grappille 0,4% à 38,5 euros, malgré un résultat net ajusté en hausse de 13% à 3,1 milliards d'euros au 4ème trimestre, supérieur aux prévisions du marché.

Hors CAC, Peugeot prend 7,3% à 6,40 euros, après avoir dévoilé une perte nette part du groupe de plus de cinq milliards d'euros pour l'exercice 2012, reflétant la dégradation du marché européen et des dépréciations comptables. Sa filiale Faurecia bondit également de +5,5%.

Belvédère dérape de 1,4% à 34,5 euros, avec l'annonce d'un chiffre d'affaires annuel de 894,7 millions d'euros, en baisse de 1,7%, pénalisé par les procédures de redressement judiciaire.

Bic chute de 7,4% à 89,99 euros, après avoir terminé son exercice 2012 sur un résultat net part du groupe en hausse de 10,6% à 263,1 millions d'euros (5,56 euros par action). Cependant, la marge s'est tassée sur l'année et notamment au 4ème trimestre, où un ralentissement a été constaté.
Pages Jaunes s'effondre de -14,2% à 2,24E alors que les investisseurs redoutent un 'appel au marché' après de mauvais trimestriels.

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