Paris: l'environnement boursier reste grandement pollué.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris débute cette semaine comme elle a terminé la précédente: en net retrait. Les données macroéconomiques américaines du jour n'arrangent rien...

A un peu plus d'une heure de la cloche, le CAC 40 cède encore près de 1,6% à 4.825 points et aucune valeur de l'indice phare n'évolue en territoire positif.

Le feuilleton grec, avec ses déclarations contradictoires et un flou des plus persistants quant à l'issue des négociations entre Athènes et ses créanciers, continue d'empoisonner les marchés actions européens.

Dans ce contexte anxiogène, avec des jokers grillés les uns après les autres et, en toile de fond un risque de défaut de paiement qui ne ferait les affaires de personne, les appels au 'réalisme' se font plus pressents. Ils émanent tant du Premier ministre grec Alexis Tsipras que de François Hollande, pour ne citer qu'eux.

'Sachant que les discussions entre Athènes et ses partenaires de la zone euro ont échoué au bout de 45 minutes ce week-end, il n'y a rien d'étonnant à voir les marchés d'actions européens s'écrouler', commentait ce matin Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.

Les opérateurs attendent désormais la réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui se tiendra jeudi, et 'représente l'une des dernières chances de sceller un accord', prévient Credit Suisse.

Pour l'heure, l'augmentation de l'excédent commercial de l'eurozone en glissement annuel en avril, de 14,9 à 24,9 milliards d'euros, laisse de marbre. De l'autre côté de l'Atlantique, la production industrielle américaine a diminué de 0,2% en séquentiel le mois dernier, contre +0,2% attendu et après -0,5% (chiffre révisé de -0,3%). L'indice Empire State au titre du mois en cours a lui aussi déçu, ressortant à - 2 points (deuxième chiffre négatif en l'espace de 3 mois), après +3,1 points en mai et contre un consensus de +5,7 points.

S'agissant des valeurs, la nette baisse des prix de l'or noir dessert les pétrolières et parapétrolières à l'image de Technip (-1,3%). Les bancaires sont également à la peine, Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole reculant de respectivement 2,4, 2,5, et 2,8%.

Les valeurs biotechnologiques (Genfit, Innate Pharma) et automobiles (Faurecia, Peugeot, Valeo) sont encore moins bien loties.

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