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Paris: la Bourse résiste malgré les inquiétudes en Grèce.

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(CercleFinance.com) - Les inquiétudes nées de l'élection législative anticipée en Grèce et de la baisse du pétrole ont d'abord prédominé, mais la Bourse de Paris évolue maintenant en territoire positif. Vers 13h30, le CAC 40 grappille 0,2%

(CercleFinance.com) - Les inquiétudes nées de l'élection législative anticipée en Grèce et de la baisse du pétrole ont d'abord prédominé, mais la Bourse de Paris évolue maintenant en territoire positif.

Vers 13h30, le CAC 40 grappille 0,2% à 4.120 points. Une progression néanmoins symbolique dans un contexte de grande fragilité de l'euro - la monnaie unique cède encore 0,3% à 1,1893 dollar au moment où nous écrivons ces lignes - et de poursuite de la baisse des cours de l'or noir, résultante d'une production trop importante et d'une demande insuffisante.

'Il y a trois grands facteurs qui pèsent sur les Bourses mondiales à l'heure actuelle : d'abord, le krach des cours pétroliers, ensuite le ralentissement économique global et enfin les craintes relatives à la Grèce', résume Nour Al-Hammoury, stratège de marché chez ADS Securities à Abu Dhabi.

Le scrutin législatif précité aura lieu dans trois semaines et devrait faire revenir la gauche au pouvoir. Une gauche qui, au grand dam des intervenants et d'Angela Merkel, apparaît bien décidée à s'affranchir du dogme de la rigueur.

Quand bien même la Grèce dispose d'une marge de manoeuvre très étroite pour négocier sa dette, la question d'une sortie de l'eurozone se pose avec insistance depuis le début de l'année. Certains la jugent possible et même souhaitable à l'image de la chancelière allemand, d'autres à la Commission européenne 'se réfugiant' derrière les articles qui constituent le traité de Lisbonne et témoignent du caractère irrévocable d'une adhésion à la monnaie unique.

Dans ce contexte houleux, en attendant l'ISM des services aux Etats-Unis en décembre et le chiffre des commandes à l'industrie en novembre, l'indice PMI Markit composite de l'activité globale dans l'eurozone est ressorti à 51,4 points le mois dernier, contre 51,7 points en première estimation et après 51,1 points en novembre. De quoi peut-être achever de convaincre la BCE d'entreprendre sans attendre un programme de rachats d'actifs vivement souhaité par pléthore d'experts.

Pour l'heure, 'le PIB ne devrait progresser que de 0,1% au cours du quatrième trimestre, et si la zone euro a pu éviter de justesse de retomber dans la récession au cours de l'année 2014, le risque demeure de voir le PIB se contracter en 2015', estime Chris Williamson, chief economist à Markit.

S'agissant des valeurs, Airbus Group (+3,4% à 43,1 euros) tire une nouvelle fois profit de la baisse de l'euro et signe la plus forte hausse de l'indice phare.

CGG (+2,4% à 4,8 euros) a pour sa part annoncé un taux de production 'élevé' pour ses navires au quatrième trimestre 2014, accompagné de ventes 'record' dans son activité multi-clients.

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