Paris: le CAC 40 à la relance dans le sillage de New York.

(CercleFinance.com) - Alors qu'une nouvelle séance de baisse se profilait, la Bourse de Paris a repris des couleurs en début d'après-midi et est maintenant portée par la bonne tenue de Wall Street.

Peu avant 16h00, le CAC 40 engrange 0,3% à 4.090 points.

Particulièrement attendue au regard de la hausse du dollar, qui pourrait pénaliser certaines entreprises exportatrices, la saison des résultats trimestriels américains est entrée dans le vif du sujet avec la publication des comptes de JPMorgan, qui a manqué de peu le consensus, de Citi ou encore de Wells Fargo (avant Intel ce soir). Cette première grande salve est globalement satisfaisante, ce qui tend à faire oublier les deux nouvelles données inquiétantes dans la zone euro publiées ce matin.

A la baisse de la production industrielle de 1,8% dans la zone euro en août en séquentiel s'est ajouté un indice ZEW ressorti à - 3,6 points ce mois-ci, alors qu'il était attendu autour de un point.

Cette statistique qui mesure le sentiment des analystes et des investisseurs allemands affiche un dixième recul de rang. Plus préoccupant encore : elle retrouve un territoire négatif qu'elle avait quitté en novembre 2012.

'Les tensions géopolitiques et la faiblesse des développements économiques dans certaines parties de la zone euro constituent des sources d'incertitude persistantes', a décrypté Clemens Fuest, le président du ZEW, bien placé pour constater l'essoufflement de la première économie de la zone euro, qui n'est plus guère discuté depuis quelques semaines et est attesté par une succession de données décevantes.

'Plusieurs indicateurs (PMI, indices ZEW et IFO, commandes d'usines, production industrielle, balance commerciale etc.) montrent que l'Allemagne commence à souffrir elle aussi de la panne de croissance en zone euro et du manque de dynamisme économique de plusieurs de ses voisins', corroborait ce matin un analyste d'IG.

Concernant les sociétés françaises, investisseurs et analystes se félicitent de l'abandon du projet d'Iliad d'acquérir 67% du capital de T-Mobile US. Le titre signe en effet la plus forte progression du SBF 120 et bondit de 10,4% à 172,5 euros.

La maison mère de Free entraîne dans son sillage Bouygues (+4,8% à 25,7 euros) et Orange (+2,8% à environ 11,2 euros).

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