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Paris: lourde rechute depuis 5.045, les taux se retendent.

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(CercleFinance.com) - La bourse de Paris a fait le grand écart entre un gain de +1,5% (4 heures de culmination sous 5.045Pts entre 10H et 14H et une rechute dans le rouge (-0,5% à 4.945Pts à 10Mn de la clôture). Au final, le CAC40 limite son repl

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris a fait le grand écart entre un gain de +1,5% (4 heures de culmination sous 5.045Pts entre 10H et 14H et une rechute dans le rouge (-0,5% à 4.945Pts à 10Mn de la clôture).

Au final, le CAC40 limite son repli à -0,26% (4.961) mais ce revirement brutal suite à un 'mauvais chiffre' publié aux Etats Unis (et reçu comme un mauvais chiffre contrairement aux habitudes du marché depuis 2010).

Les places européennes sont clairement plombées par repli de -1,25% du $ à 1,136E... et les marchés obligataires ont également effacé les gains de la mi-séance, l'OAT refranchissant le seuil des 1% (à 1,025%), le Bund tutoyant les 0,75%.
Wall Street après beaucoup d'hésitation renoue laborieusement avec sa tendance positive du début de séance : les principaux indices affichent de +0,2% (Dow Jones et S&P) à +0,4% (Nasdaq)... malgré des T6Bonds à 2,25%.

Les ventes au détail aux Etats-Unis ont quelque peu douché l'enthousiasme ambiant: le sursaut du mois de mars (+1,1% après 3 mois de déclin à un rythme moyen de -0,7%) ne se confirme pas avec une stagnation de la demande des ménages US (contre +0,2% attendu).

Les chiffres du jour ont été plus réconfortants en Europe mais cela ne suffit pas: la France qui affiche un surprenant +0,6% devance la Hollande et le Portugal (+0,4%... même score que l'Eurozone, selon Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne) puis surtout l'Allemagne et l'Italie avec +0,3%... puis la Finlande avec -0,1% et la Grèce avec -0,2%.

Les ménages français ont retrouvé le goût de dépenser (+0,8%) mais les entreprises n'ont pas retrouvé le goût d'embaucher (l'emploi salarié a décliné de -0,1%, soit -13.000), ni d'investir (-0,2%).

Pire, l'activité dans le bâtiment chute de -0,9% (et pourtant les taux sont au plus bas) mais c'est compensé par une hausse de l'activité dans le secteur des transports (dont l'automobile +1,4%).

En ce qui concerne l'Allemagne, la division par 2 du PIB résulte d'un tassement des exportations qui contrebalance la progression de la consommation. La bourse de Francfort accuse le coup (-1,05% à 11.355Pts) et cela plombe l'Euro-Stoxx50 (-0,55% à 3.553).

A noter également que les stocks des entreprises américaines ont progressé de 0,1% entre février et mars, après +0,2% entre janvier et février (chiffre révisé de +0,3%) et contre un consensus de +0,2%.

S'agissant des valeurs, Bouygues (+2,6%) signe la plus forte hausse de l'indice phare (loin devant Crédit Agricole avec +1,6% et AXA +1%) malgré une perte nette part du groupe de 157 millions d'euros au titre de son premier trimestre 2015, contre un bénéfice de 238 millions un an auparavant. A l'inverse, GDF-Suez abandonne -2,5%, Safran -1,9%, Lafarge -1,55%.

Rubis avance pour sa part de 6,2% à la faveur d'un point d'activité trimestriel meilleur que prévu.

Lanterne rouge du SBF 120, Ubisoft décroche symétriquement de 5,7% après avoir dévoilé des perspectives jugées décevantes hier à l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires de premier trimestre.

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