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Paris: manque de relais acheteurs, W-Street figé au sommet.

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(CercleFinance.com) -Les principaux indices US évoluent depuis plus de 3 heures et demi sur fond de volatilité quasi nulle, les jeux étant faits depuis la 1ère minute de cotations. Les investisseurs US ont eu le temps de digérer les dernières i

(CercleFinance.com) -Les principaux indices US évoluent depuis plus de 3 heures et demi sur fond de volatilité quasi nulle, les jeux étant faits depuis la 1ère minute de cotations.
Les investisseurs US ont eu le temps de digérer les dernières informations en provenance de la FED mercredi soir.
Même si rien ne bouge à 2 heures de la clôture, c'est un festival de records historiques égalés ou battus avec un Dow Jones (+0,9%) à 15.430, un 'S&P' (+1,05%) à 1.670Pts (meilleur clôture le 21/05 à 1.669Pts) et un Russel-2000 qui explose de +1,1% vers 1.032 (le Nasdaq affiche +1,35% à 3.568Pts).
Les indices boursiers européens ont tous terminé en hausse (+0,8% en moyenne dans l'Eurozone) mais assez loin des maximales du début de séance.

Le CAC40 s'adjuge +0,75% (à 3.868Pts) dans de tout petits volumes (2,5MdsE) qui confirment le régime estival auquel notre marché est soumis depuis le 1er juillet.

Le tableau n'est guère différent sur les autres places européennes qui ne sont jamais parvenues à renouer avec leurs sommets du jour (une tentative a échoué vers 14H à Paris avec un re-test des 3.883Pts contre 3.888 au plus haut peu après l'ouverture): Francfort et Bruxelles se sont montrés les plus vigoureux avec +1,15% et +1%, loin devant Amsterdam (+0,56%) et Madrid (+0,45%) ou Milan (inchangé en clôture contre +1,5% à l'ouverture).

Londres -malgré sa proximité avec Wall Street- n'a gagné que 0,6%, le FT-100 n'étant soutenu uniquement par les valeurs minières.

Ben Bernanke a changé de stratégie de communication lors d'un discours prononcé hier soir après la clôture: vu le faible taux d'inflation et un chômage toujours élevé, la FED se doit de demeurer très accommodante et maintenir ses injections monétaires en mode 'pleine vapeur'.

'Les interprétations des minutes de la Fed doivent permettre au Cac 40 de se diriger vers les 3900 points avec comme objectif la résistance au niveau du gap à 3921 points', estime Barclays Bourse.

'Même si elle n'apporte pas de précision sur un calendrier de sortie du QE3, la publication des minutes de la Fed confirme tout de même que cette sortie ne se fera pas au détriment de la situation économique américaine', soulignent les spécialistes.

'Dans les prochains jours, les investisseurs pourraient donc interpréter toutes les statistiques comme des bonnes nouvelles (bonnes statistiques indiquant une amélioration de la situation économique, et statistique décevante signifiant maintien du QE3)', ajoutent-ils.

Saxo Banque précise que 'le rapport indique que l'économie américaine devrait créer plus d'emploi avant un durcissement du rythme des rachats d'actifs'. Ainsi, 'cette annonce tranche avec les anticipations de certains investisseurs qui tablaient sur un ralentissement du programme de soutien dès septembre en raison de la publication de bons indicateurs présentant un regain de l'économie américaine'.

A 14h30, les investisseurs ont pris connaissance aux Etats-Unis des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage: elles progressent de +16.000 (c'est une déception, le consensus tablait sur une légère baisse).
Les prix à l'importation pour juin sont ressortis en baisse de 0,2% alors que le consensus s'attendait à une stabilité, les prix à l'eport ont reculé de -0,1%.

Sur le front des valeurs, Veolia Environnement grimpait de 2,25% à 9,57 euros, après que Goldman Sachs a relevé sa recommandation sur la valeur de 'neutre' à 'achat' avec un nouvel objectif de cours de 11,3 euros faisant apparaître un potentiel de hausse de 24%.
Gemalto grimpait de +1,75%, Bouygues et Schneider de +1,7%, Vivendi de +1,8%, Technip de +2,3%... et le grand gagnant toute catégories était Arcelor-Mittal avec +3,8%.

Côté (rares) replis, Renault cédait 2,1% à 56 euros, dans le sillage d'une dégradation de recommandation des analystes de Bernstein, AXA perdait -1,8%, Accor -1,3%.

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