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Paris: n'est pas tiré à la hausse par New York.

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(CercleFinance.com) - Malgré la stabilisation des indices américains, la Bourse de Paris se maintient nettement en terrain négatif, face aux nombreuses sources de préoccupation, notamment le regain de tensions russo-ukrainiennes. Un peu avant 16h

(CercleFinance.com) - Malgré la stabilisation des indices américains, la Bourse de Paris se maintient nettement en terrain négatif, face aux nombreuses sources de préoccupation, notamment le regain de tensions russo-ukrainiennes.

Un peu avant 16h00, le CAC40 abandonne 0,7% à 4406 points, une tendance en ligne avec celles observées à Londres et à Francfort (-0,8%). De l'autre côté de l'Atlantique, le Dow Jones cède 0,2% et le Nasdaq affiche un gain symétrique.

'Après les pertes affichées par les indices américains au cours des dernières séances, les chasseurs de bonnes affaires peuvent s'engouffrer dans la brèche, mais les investisseurs restent préoccupés par les niveaux records des marchés actions', explique Valuetrades.

'Que cela s'explique par une déception après la réunion de la Banque du Japon, les inquiétudes persistantes au sujet de l'Ukraine ou simplement la poursuite du courant vendeur de vendredi, le marché continue de perdre du terrain', résume IG au vu des indices européens.

L'indice parisien recule donc en dépit de la performance de quelques poids lourds, comme Bouygues (+1,5% à 29,4 euros) qui profite de rumeurs de presse sur une possible cession de sa filiale de télécommunications à Iliad (-0,1% à 198 euros).

Néanmoins, Saint-Gobain recule de 3,5% à 43,8 euros et figure en queue du CAC40, l'assureur mutualiste Groupama ayant cédé la totalité de sa participation dans le géant des matériaux de construction, soit 1,8% du capital.

Carrefour recule de 1,4% à 28,7 euros, alors que la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette, s'est invitée au capital du distributeur, dont elle est devenue le deuxième actionnaire après Bernard Arnault et ses holdings.

Sopra et Groupe Steria demeurent suspendus de cotation, après l'annonce d'un projet de fusion entre les deux groupes pour créer 'un leader européen des services du numérique avec un revenu combiné de 3,1 milliards d'euros'.

Akka Technologies dévisse de 2,6% à 26,3 euros, à la suite de l'annonce d'un résultat net part du groupe en baisse de 23% en 2013, affecté par des charges non récurrentes essentiellement liées au plan de transformation lancé en fin d'année.

Sur le plan macroéconomique, on notera que le déficit commercial de la France s'est réduit fortement en février, à -3,4 milliards, tandis que la production industrielle du Royaume Uni a augmenté de 0,9% sur la même période.

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