Paris: net rebond à 4130Pts malgré la chute de Sanofi.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris se maintient dans le vert, les opérateurs profitant de la consolidation de la veille (-0,8% sur le CAC40) pour reprendre position. Le CAC40 affiche un gain de 0,7% à 4.127 points.

Wall Street devrait ouvrir en hausse, alors que doit démarrer une réunion de deux jours du FOMC et que les piètres commandes de biens durables plaident en faveur d'une attitude accommodante de la part des responsables de la politique monétaire.

Alors que les économistes tablaient sur un rebond d'un demi-point environ, le Département du Commerce a fait état d'une baisse de 1,3% des commandes de biens durables aux Etats-Unis en septembre, après une chute de 18,3% en août.

La hausse des prix des maisons a ralenti sensiblement aux Etats-Unis en août, d'après les indices S&P Case-Schiller, qui n'ont progressé que de 0,2% par rapport à juillet, après une hausse de 0,6% entre juin et juillet.

'Techniquement, il reste une marge de hausse sur le CAC40 pour remonter au niveau de son gap des 4277 et de sa moyenne mobile des cinquante jours', estime Barclays Bourse. 'Le marché cherche une véritable tendance, après l'énorme secousse de la semaine dernière'.

De ce côté des valeurs, Sanofi pèse sur la tendance à Paris avec une chute de 9%, à la suite des résultats du groupe pharmaceutique, d'où ressort un chiffre d'affaires en quasi-stagnation (+0,8%) sur les neuf premiers mois de l'année.

Lui aussi à l'écart de la tendance, Gemalto cède 1%, victime d'une dégradation d'opinion chez Crédit Suisse de 'neutre' à 'sous-performance', avec un objectif de cours ramené de 65 à 50 euros sur le titre du spécialiste de la sécurité numérique.

Lafarge prend en revanche 3%, le cimentier ayant formellement notifié auprès de Bruxelles son projet de fusion avec Holcim afin d'obtenir son approbation réglementaire, un projet de fusion qui devrait être finalisé au premier semestre 2015.

Total annonce la cession de toute ou partie de participations dans plusieurs champs pétroliers situés au large de la Norvège. Le montant global de l'opération, soumise aux régulateurs norvégiens et effective à compter du 1er janvier 2014, est de 317 millions de dollars (environ 250 millions d'euros).

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