Paris: net rebond dans le sillage de l'Asie.

(CercleFinance.com) - Emboîtant le pas des marchés actions asiatiques, la Bourse de Paris évolue en nette hausse. A l'image des autres grands indices européens, le CAC 40 reprend de la hauteur lors d'une séance animée sur le front des valeurs.

Vers 13h50, il s'adjuge 0,8% à 4.340 points, dans un marché qui demeure très spéculatif.

'Il faut dépasser les 4.340 points pour réaliser cette figure en W de retournement à la hausse qui ne sera confirmée que par le dépassement des 4400 points', expliquent des analystes de Barclays Bourse.
De leur point de vue, 'des catalyseurs (peut-être les publications de résultats) seront néanmoins nécessaires pour reprendre le chemin de la hausse'.

'Après plusieurs séances consécutives de repli, sous l'effet entre autres de l'accentuation du risque géopolitique en Europe de l'Est, le retour dans le vert de l'indice parisien ne doit pas surprendre', estime pour sa part Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, selon lequel 'la situation à la frontière entre la Russie et l'Ukraine ne change pas fondamentalement la donne financière et stratégique'.

Et de souligner que, dans l'attente de ceux d'Apple, Microsoft et McDonald's (entre autres), 'sur les 82 sociétés du S&P qui ont déjà publié leurs résultats, près de 69% d'entre elles ont fait mieux que prévu'.

Les investisseurs ont par ailleurs été rassurés ce matin par le relèvement de la prévision de croissance annuelle de l'Allemagne par le FMI. Ce dernier table désormais sur +1,9% en 2014, soit 0,2 point de plus que dans sa précédente estimation.

Toujours sur le front macroéconomique, le chiffre des ventes de logements anciens aux Etats-Unis, qui sera dévoilé à 16h00, ne devrait guère peser sur la tendance.

Au chapitre des valeurs françaises, les cycliques, malmenées lors des dernières séances, sont aujourd'hui bien orientées à l'image de Technip (+2,5% à 75,7 euros), plus forte progression du CAC 40, d'Airbus Group (+2,3%) et de Total (+2%).

Publicis (-5,2% à 55,8 euros) est en revanche à la peine après la publication de ses comptes semestriels, marqués par un net ralentissement sur les trois derniers mois. L'objectif d'une croissance organique d'au moins 4% cette année semble par ailleurs compromis.

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