Paris: perte hebdo de -1,75% malgré rally des '4 sorcières'

(CercleFinance.com) - Paris termine la semaine sur une seconde séance de progression (+0,25%) qui réduit à la marge le repli hebdomadaire qui s'élève à -1,75%. Le volume des échanges peut paraître étoffé avec 6,8MdsE échangés mais cela n'

(CercleFinance.com) - Paris termine la semaine sur une seconde séance de progression (+0,25%) qui réduit à la marge le repli hebdomadaire qui s'élève à -1,75%.
Le volume des échanges peut paraître étoffé avec 6,8MdsE échangés mais cela n'a rien d'extraordinaire pour une journée des '4 sorcières'.

Ce qui est un peu plus étonnant, c'est la vigueur avec laquelle les cours avaient été tirés à la hausse ce matin en Europe, dans le droit fil de la vague 'd'optimisation' des performances trimestrielles hier soir à Wall Street (stratégies d'habillage de bilan de la mi-2015 en cette journée des '4 sorcières').

La Bourse de Paris affichait jusqu'à +1,4% de progression (à 4.870) lors de la compensation des options et contrats sur l'Euro-Stoxx50 et le DAX30, avant de rechuter à l'équilibre (vers 4.805Pts) vers 16H15.
L'Euro-Stoxx50 qui avait culminé à 3.498 termine sur un gain symbolique de +0,16% à 3.455.

A Wall Street, les jeux étaient faits depuis hier soir (avec 2 records historiques à la clé sur le Nasdaq et le Russel-2000) et la tendance s'est rapidement stabilisée pour le 'Composite' (-0,2%) et -0,25% pour le 'S&P' et le Dow Jones.

En ce qui concerne les réunions d'urgences relatives à la Grèce qui vont s'enchaîner entre ce vendredi soir et lundi soir, 'Il est franchement difficile de prévoir quoi que ce soit à court terme sur les marchés', estiment les équipes de Barclays Bourse (la réunion de l'Eurogroupe s'est soldée sans surprise hier soir par un nouvel échec des négociations sur le sulfureux dossier grec).

'Ce serait le début de la fin de la zone euro' si la Grèce en sortait, a estimé le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Il ajoutait depuis St Petersburg ce vendredi que 'suivre des directives trop strictes ne mènerait la Grèce nulle part'... une façon de rejeter par avance toute solution basée sur un renforcement de l'austérité.

Un porte parole du Kremlin vient d'affirmer qu'aucune discussion sur une aide financière russe au profit de la Grèce n'était au programme à Saint Petersburg au cours du sommet qui s'achève demain.

Si le weekend devait se solder par une impasse sur le refinancement des banques grecques via l'ELA, un processus de 'Grexit' s'enclencherait.

'Une fois passée l'émotion, il faudrait prendre du recul et considérer que le risque de contagion à d'autres pays est limité avec la présence de la BCE susceptible d'intervenir sur l'obligataire européen', juge Barclays.

Pour l'heure, les opérateurs américains tentent de maintenir les cours des indices US près du zénith annuel, au prétexte de l'attitude accommodante de la FED... et en occultant l'effondrement de -6,4% de la bourse de Shanghai qui a dévissé par 4 fois au cours des 5 dernières séances et plongé de -13,5% sur la semaine écoulée.
Ce scénario s'était déjà produit en novembre 2007, après une hausse de 250% en 1 an -tout comme cette fois ci- et la bourse chinoise ne s'en était jamais remise.

Les opérateurs postulent que l'éclatement de la bulle boursière ne sortira pas du périmètre de Shanghai/Shenzen et la stabilité de Hong-Kong ce matin leur donne apparemment raison.
Les valeurs malmenées au cours des dernières séances se reprennent à l'image des équipementiers avec Faurecia (+2%), Valeo (+4,1%) puis des constructeurs automobiles (Renault +1,65% et Peugeot à +3,3%)... il faut ajouter que ce sont les meilleurs performers du 1er semestre, donc les titres privilégiés lors des opérations d'habillages de bilans.

Belle hausse également d'Airbus Group (+2,3%) puis de Safran (+1,8%), ce qui compense les replis de L'Oréal (-1,2%) puis Carrefour et Vivendi (-0,85%).
Elior s'adjuge pour sa part 2,8% dans le sillage d'une initiation à l'achat des analystes de Berenberg.

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