Paris: pertes accrues au 'fixing', Wall-Street s'alourdit

(CercleFinance.com) - Le CAC40 en termine au 'plus bas du jour', sur un repli de -1,28% à 4.857,7: l'accélération de la baisse durant le 'fixing' (une quinzaine de points perdus, ce n'est pas anodin) semble traduire la démission de quelques rares acheteurs, découragés par une glissade inexorable, et obstinée dans actions... mais sans réelle intensité (3,45MdsE échangés, rien de significatif).

Les actions françaises ne bénéficient toujours pas de la moindre vague de rachats à bon compte de la part de gérants prétendument sous investis: plus le CAC40 recule (9 séances sur les 12 dernières), plus la contrepartie acheteuse se fait rare.

En Europe, l'Euro-Stoxx50 chute de -1,2% sous les 3.470, tout comme le DAX30 qui enfonce les 11.100Pts alors que la Chine -l'un des principaux clients de l'Allemagne connait un très gros coup de frein conjoncturel en mai.
Par ailleurs, le moral des investisseurs européens chute de -2,5Pts à 17,1 contre 19,6 en avril selon l'institut allemand Sentix.

A New York, les pertes se creusent nettement à la mi-séance avec un Dow Jones qui lâche -0,4%, un 'S&P' à -0,55% et un Nasdaq qui décroche de -1% à 5.018Pts (après -0,3% vendredi).
Les chiffres des imports/exportations chinoises puis la faiblesse du Yen témoignent d'un environnement plus compliqué en Asie.

Côté Europe, 'Le mauvais déroulement des discussions avec la Grèce constitue la source d'inquiétude majeure à court terme', expliquent les stratèges de Barclays Bourse.

'Ce manque de visibilité pourrait durer au minimum jusque fin juin', préviennent les spécialistes.

D'après Société Générale la baisse des valeurs grecques (indice ASE) et la hausse des rendements obligataires à 10 ans pourraient précipiter une nouvelle dégradation de la confiance et affaiblir le système bancaire du pays.

Sur le marché des taux, les rendements obligataires continuent de se tendre, avec une OAT française à 10 ans qui revient autour de 1,215% (+4Pts de base) et un Bund qui flirte avec les 0,89%.

Du côté des valeurs, le CAC40 est plombé par le secteur automobile avec un trio formé de Renault (-2,1%), Valeo (-2,7%) puis Peugeot qui abandonne -2,8% (et sa filiale Faurecia -4,15%).

Air France-KLM perd 0,85% après malgré un total de 6,8 millions de passagers au mois de mai, en hausse de 2%, sur la base de capacités en hausse 0,4% et d'un coefficient d'occupation de 84,2%.

Saint-Gobain grappille s'est effrité de -0,15% après avoir annoncé être entré en négociations exclusives avec Apollo pour la cession de Verallia. L'offre d'achat de Verallia porte sur un montant de 2 945 millions d'euros (valeur d'entreprise).

Le Groupe Eurotunnel (-1,7%) a annoncé la mise en vente de son activité maritime MyFerryLink. Il estime que les conditions n'étaient pas réunies pour poursuivre librement son développement.

Tarkett perd 3% après l'annonce par le conseil scientifique des indices d'Euronext de sa prochaine exclusion de l'indice SBF 120.

Bryan Garnier réaffirme sa recommandation 'achat' et son objectif de 140 euros sur Ingenico (-0,85%), titre qu'il maintient parmi ses valeurs favorites pour le deuxième trimestre, après la décision Euronext de l'intégrer au CAC Next 20 à partir du 19 juin.

Bryan Garnier réaffirme également sa recommandation 'vente' et l'objectif de 3,4 euros sur Gameloft avant un rapport NPD sur les ventes en mai aux Etats-Unis, rapport prévu jeudi soir.

Moody's estime que l'acquisition d'une participation majoritaire dans Areva NP pourrait potentiellement avoir un impact crédit négatif sur EDF. Dans un communiqué, l'agence de notation explique que l'opération envisagée pourrait augmenter le profil de risque d'EDF et peser sur ses ratios de crédit.

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