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Paris: petite baisse après la BCE et les données US.

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(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris demeure en territoire négatif ce jeudi alors que la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé hier soir ne plus considérer les bons d'Etat grecs comme des collatéraux possibles dans les opérations de re

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris demeure en territoire négatif ce jeudi alors que la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé hier soir ne plus considérer les bons d'Etat grecs comme des collatéraux possibles dans les opérations de refinancement des banques du pays au sein de la zone euro.

Vers 16h20, le CAC 40 se replie de 0,3% à 4.682 points, les opérateurs étant par ailleurs tentés par des prises de bénéfices et faisant montre d'une certaine prudence à la veille de la publication des chiffres mensuels de l'emploi américain.

La fin de la dérogation qui bénéficiait aux titres grecs constitue 'un gros motif de préoccupation pour les marchés après la vague d'optimisme des derniers jours, la BCE étant allée jusqu'à déclarer qu'elle partait du principe que la renégociation de la dette grecque était vouée à l'échec', commente-t-on chez IG.

Les équipes d'Aurel BGC se veulent de leur côté plutôt rassurantes, faisant valoir qu''il n'y aura pas de crise de liquidité dans le système bancaire du pays car ses banques pourront (toujours) trouver des financements auprès de leur Banque Centrale Nationale à travers le programme de refinancement d'urgence 'emergency liquidity assistance' '.

Il reste que 'le cas grec' est par nature anxiogène pour les marchés actions, l'arrivée au pouvoir de Syriza, la détermination du gouvernement fraîchement élu à s'affranchir du dogme de la rigueur et des propos parfois fort peu amènes de ses responsables oblige.

Un cas suffisamment perturbant, du moins aujourd'hui, pour reléguer au second plan le rebond de 4,2% des commandes à l'industrie allemande en séquentiel en décembre, contre +1% anticipé. 'Cette bonne nouvelle pour l'Allemagne indique aussi que l'économie mondiale et celle de la zone euro devraient avoir gagné de la vitesse vers la fin de l'année dernière', analyse pourtant Natixis alors que les commandes à l'exportation ont grimpé de 4,8%.

S'agissant des indicateurs macroéconomiques américains, le Département du Travail a recensé 278.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage, 11.000 de plus que lors de la semaine close le 24 janvier, et alors que le consensus tablait sur environ 290.000. Un bon présage peut-être avant la publication demain des chiffres mensuels de l'emploi.

Le Département du Commerce a, lui, fait état d'un déficit en hausse à 46,6 milliards de dollars en décembre, après 39,8 milliards (révisé de 39 milliards) le mois précédent. Les économistes escomptaient au contraire une légère réduction du déficit commercial à 38 milliards de dollars.

Quant à la productivité, elle a diminué de 1,8% en rythme annualisé au quatrième trimestre 2014 (estimation initiale), après +3,7% au troisième trimestre et à comparer avec +0,2% pour le consensus.

Enfin, sur le front des valeurs, BNP Paribas, dernier du CAC 40, décroche de 4,1% après avoir fait état d'un produit net bancaire en hausse de 3,2% hors éléments exceptionnels sur l'exercice clos et d'un résultat net part du groupe de 157 millions d'euros (environ 7 milliards hors exceptionnel).

A contrario, Sanofi, leader de l'indice phare, grimpe de 3,1% dans le sillage de l'annonce d'un bénéfice net des activités de plus de 6,8 milliards d'euros en 2014, en hausse de 6,7% à taux de change constants (+2,4% à données publiées).

Premier du SBF 120, le titre Dassault Systèmes flambe pour sa part de 9,2%, porté par la publication de résultats et de perspectives annuels solides.

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