BFM Patrimoine
Placements

Paris: peu d'initiatives en anticipation de la FED.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Paris s'est désolidarisé de la tendance générale en Europe (+0,12%) avec un repli de -0,13% et une clôture au 'plus bas du jour'. Mais rien de préoccupant: pas de pression à la vente avec 1,8MdsE à 17H29 puis 2,6MdsE à

(CercleFinance.com) - Paris s'est désolidarisé de la tendance générale en Europe (+0,12%) avec un repli de -0,13% et une clôture au 'plus bas du jour'.
Mais rien de préoccupant: pas de pression à la vente avec 1,8MdsE à 17H29 puis 2,6MdsE à 17H35.
Cette journée exempte de statistiques économiques marquantes (contrairement à la veille avec l'inflation US à plus de 2%) a donné lieu à une stagnation de 6 heures dans une fourchette de 10Pts (entre 4.540 et 4.530Pts en clôture).

Wall Street reste très indécis à mi-séance, avec un biais légèrement baissier puisque les 3 principaux indices de référence évoluent dans le rouge (avec -0,05 sur le 'S&P', -0,2% sur le Nasdaq et -0,15% sur le 'Dow').

Partout les initiatives semblent limitées dans l'attente de l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), prévue plus tard dans la soirée, puis la conférence de presse de Janet Yellen programmée à 20H30 (les opérateurs surveilleront tout inflexion des prévisions d'inflation de la FED).

'Pour le moment, les indices semblent rentrer dans une phase de temporisation, mais la pression baissière est insuffisante pour parler de changement de tendance', jugeaient ce matin les analystes de Barclays Bourse.

'L'évolution future des marchés américains va dépendre de la rapidité avec laquelle les taux d'intérêts US vont remonter dans les prochains mois', ajoutaient-ils.

Même si de nombreux intervenants s'attendent à ce que la Fed maintienne son rythme de réduction (-10Mds$ toutes les 6 semaines) de rachats d'actifs (T-Bonds, MBS et même actions)- actuellement de 45Mds$ par mois - le consensus pense que l'institution conservera des taux proches de zéro jusqu'à la fin 2015.

Les stratèges de Société Générale font néanmoins remarquer qu'après un premier trimestre en-deçà des attentes, le deuxième trimestre a été marqué par une reprise économique aux Etats-Unis, comme en témoignent les derniers chiffres de l'emploi.

L'euro s'apprécie un peu face au dollar et s'échange autour de 1,3575, tandis que le baril de pétrole brut léger américain reste proche de 106,2 dollars... mais pas de réaction très négative à l'annonce de la mainmise de djihadistes sur une des plus grandes raffineries du Nord de l'Irak (les communiqués ne permettent pas encore de savoir si les rebelles se sont emparés de la totalité du site).

Du côté des valeurs, Saft gagne 3,5%, après avoir remporté un contrat de fourniture de batteries d'un montant de 17,5 millions de dollars auprès de l'Agence américaine de logistique de la défense (DLA).
C'est Peugeot qui conforte sa place de leader avec un gain de +4,5%.

Inversement, Zodiac Aerospace lâchait 2,9%, après avoir généré au cours des neuf premiers mois de l'exercice 2013/2014 un chiffre d'affaires en croissance organique de 7,5%, en ligne avec le premier semestre (+7,8%) et qui se maintient au-dessus de la barre du milliard d'E.
Au sein du CAC40, Alcatel-Lucent fermait la marche avec -3,2%, Michelin et Airbus perdant -1,25%.

Mais la véritable vedette de la journée parmi les 'small caps' fut Cellectis, dont le cours bondit de 76% à 10,84E, après un accord de coopération mondial avec Pfizer, qui va entrer à hauteur de 10% du capital de la société biotechnologique à un prix de 9,25 euros.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance