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Paris: rattrapée par la question du 'mur budgétaire'.

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(CercleFinance.com) - Paris voit ses gains s'affaisser, rattrapée par la problématique du 'fiscal cliff' qui pèse outre-Atlantique. Vers 15h45, le CAC40 ne gagne plus que 0,5% à 3583 points, tandis que le FTSE et le DAX stagnent et que le Dow Jon

(CercleFinance.com) - Paris voit ses gains s'affaisser, rattrapée par la problématique du 'fiscal cliff' qui pèse outre-Atlantique. Vers 15h45, le CAC40 ne gagne plus que 0,5% à 3583 points, tandis que le FTSE et le DAX stagnent et que le Dow Jones n'avance que de 0,2% à Wall Street.

'La tendance reste toujours haussière sur l'indice CAC40 avec des objectifs à 3588 points, 3600 points, 3641 points puis 3720 points', juge Barclays Bourse, prévenant toutefois que 'ce scénario serait invalidé en cas de clôture en dessous 3543 points'.

Le marché profite encore des nouvelles d'Europe du Sud. 'La Grèce a dévoilé son plan de rachat d'obligations d'État de 10 milliards d'euros afin de réduire l'encours de sa dette publique', souligne ainsi RTFX.

Par ailleurs, l'Espagne a concrétisé la demande d'aide pour restructurer ses banques : les 37 milliards d'euros pour aider les quatre banques nationalisées (Bankia, Novagalicia, CatalunyaCaixa et Banco de Valencia) seront versés autour du 13 décembre.

Ces nouvelles rassurent les investisseurs, alors que l'incertitude plane toujours sur le dossier du 'fiscal cliff', puisque Barack Obama a rejeté les dernières propositions des parlementaires républicains.

'Le jeu de dupes se poursuit, chaque parti étant bien décidé à utiliser la variable temps au maximum', commente NFinance, qui estime néanmoins que 'les marchés croient toujours à une résolution intelligente du problème'.

De fait, ce n'est pas tant les conséquences éventuelles du 'mur budgétaire' sur l'économie qui tétanise les plus fortunés, mais plutôt le risque de voir la fiscalité hyper-avantageuse des actions remise en cause et profondément remaniée.

Du côté des valeurs, EADS prend 2,9% à 27,2 euros, alors que les analystes de Barclays Capital jugent qu'il ne faut pas sous-estimer les effets bénéfiques, au niveau de la stratégie et du management, du projet de réorganisation de l'actionnariat.

EDF recule de 2,2% à moins de 14 euros : l'électricien a annoncé un surcoût de deux milliards d'euros pour la construction de l'EPR de Flamanville, même si la production des premiers KWh est toujours prévue en 2016.

En tête du SBF120, Eutelsat bondit de 3,8% à 24,6 euros, après le lancement réussi de son satellite 70B depuis la plateforme de lancement Odyssey, stationnée dans les eaux internationales de l'océan Pacifique

Neopost recule de 5,5% à 38,3 euros et fait figure de lanterne rouge de l'indice, sanctionné au lendemain de son point d'activité, à l'occasion duquel le fournisseur de solutions de traitement du courrier a ajusté en baisse ses objectifs annuels.

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