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Paris: rebond technique sans volume, W-Street bat un record.

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(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (+0,78%) est parvenue à clôturer pratiquement au plus haut du jour, au-dessus des 4.350Pts, dans des volumes qui atteignent tout juste 2MdsE (14 juillet oblige). L'Euro-Stoxx50 s'adjuge +0,9% mais il le doit

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (+0,78%) est parvenue à clôturer pratiquement au plus haut du jour, au-dessus des 4.350Pts, dans des volumes qui atteignent tout juste 2MdsE (14 juillet oblige).
L'Euro-Stoxx50 s'adjuge +0,9% mais il le doit surtout à la vigueur de Francfort (+1,2%) qui bénéficie certainement d'un petit 'effet coupe du monde de football': tous les pays vainqueurs du 'Mondial' bénéficient en effet d'une hausse de la consommation liée à un regain d'optimisme.

Paris et les places européennes et la bourse de Paris ont été soutenues par l'entame de semaine en fanfare de Wall Street, avec un nouveau record historique inscrit par le Dow Jones après quelques minutes de cotations (à 17.085Pts) et des hausses voisines de +0,5% à +0,7% sur les autres indices US (+0,9% sur le Dow Transport).
Wall Street bénéficie des bons résultats de Citigroup (l'amende de 7Mds$ pour solder les procès hérités de l'ère des 'subprime' et des saisies illégales passe au second plan ) puis de l'annonce d'une nouvelle vague de fusions acquisitions dans les secteurs du BTP, des gaz de schistes, de la santé/pharma puis de la conformation que la FED veut demeurer coûte que coûte la meilleurs amie des marchés.

Janet Yellen réaffirme de son côté que la FED restera 'inhabituellement
accommodante' même lorsque l'économie américaine aura retrouvé son rythme de croisière: cela signifie que la priorité ne sera pas accordée à d'éventuels signaux inflationnistes (le marché s'en inquiétait récemment)mais bien à la robustesse de la croissance.
Une croissance qui est depuis 4 ans constamment jugée inférieure à son potentiel historique (qui est estimé à 3% alors qu'il s'agit d'un objectif très difficile à tenir et qui correspond à des périodes très favorables des dernières décennies).

Au chapitre macroéconomique, la production industrielle dans la zone euro a reculé de 1,1% en mai, dans des proportions à peu près conformes aux anticipations des économistes. Consécutif à une augmentation de 0,7% le mois précédent, ce repli était attendu au regard des baisses annoncées la semaine dernière en Allemagne, en France ou encore en Italie.

S'agissant des valeurs cotées à Paris, Sté Générale (+1,3%) a grimpé dans le sillage de Citigroup (+3,65%).
Airbus Group (+0,04%) a annoncé ce matin le lancement de l'A330 NEO (New Engine Option), mais aussi plusieurs commandes pour l'A320 NEO.

Air France-KLM (-1,5%), qui a émis un avertissement sur résultat la semaine dernière, accuse a contrario la deuxième plus forte baisse du SBF 120 (derrière Solocal à -1,6%).

La circonspection demeure enfin plus que jamais de mise concernant CGG: le titre du groupe parapétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique, chahuté la semaine dernière après l'avertissement sur résultat lancé par Fugro, recule en effet à nouveau de -1,4% et a abandonné pratiquement 31%depuis le 1er janvier.
La journée restera marqué par une chute inattendue de -2,2% de l'once d'or, une des plus spectaculaires de l'année (vers 1.308$/Oz)... alors que la valeur du Dollar n'a pratiquement pas varié (+0,05% à 1,3615/E).
Un repli d'autant plus paradoxal que J.Yellen se montre plus que jamais 'colombe').

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