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Paris: record annuel, sans volumes, même scénario à WStreet.

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 (+0,8% à 4.426) inscrit un nouveau record annuel de clôture (la meilleure depuis le 3 septembre 2008) mais en termine à une quinzaine de points de son zénith du jour (inscrit à 4.440Pts): il n'en reste pas moins qu

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (+0,8% à 4.426) inscrit un nouveau record annuel de clôture (la meilleure depuis le 3 septembre 2008) mais en termine à une quinzaine de points de son zénith du jour (inscrit à 4.440Pts): il n'en reste pas moins que le précédent record des 4.432Pts du 7 mars dernier a été effacé et pour les 'optimistes', c'est un vrai signal haussier.
Ce qui parait moins 'bullish', ce sont les volumes: moins de 2,5MsdE échangés à 17H30 (et 3,2MdsE à 17H35)... pour une 1ère séance de trimestre, c'est carrément indigent: pas de véritable flux acheteurs mais surtout aucun vendeur à 48H de la réunion de la BCE dont les 'bulls' attendent monts et merveilles.
Ils ont la conviction que la BCE 'va faire quelque chose': les marchés veulent des liquidités, toujours plus de liquidités et avec une inflation tombée à 0,5% en mars, ils ne se contenteront plus des promesses verbales de Mario Draghi.

Car depuis décembre, la FED restreint la quantité d'argent injectée toutes les 6 semaines: le scénario parfait serait que la BCE comble ce manque et redonne aux opérateurs les moyens de gonfler toutes les bulles d'actifs sans limite de valorisation et sans aucun rapport avec la conjoncture réelle... comme depuis juillet 2012.

Les marchés sont pragmatiques (cyniques ?): ils voient bien depuis 5 ans que la quasi totalité des liquidités injectées par la FED -et depuis 18 mois par la BoJ- vont s'investir en priorité dans des outils spéculatifs tandis que l'offre de crédit continue de se contracter: plus il y a d'argent dans le système financier virtuel, moins il y a de prêts à l'économe réelle (soi-disant par faute de demande... mais les achats à crédit de titres en bourse sont au zénith historique !).

Et si les milliers de milliards de $ déversés par la FED ne sont pas parvenus à maintenir le niveau d'inflation au-dessus des 1,5% aux Etats Unis, comment la BCE parviendrait-elle à doper l'indice des prix avec d'éventuels rachats ciblés d'obligations d'entreprises (puisqu'il n'est pas question de financer massivement les Etats) ?

L'espoir d'un surcroit imminent de liquidités dans le système (car les liquidités s'investissent à l'échelle globale et non locale) soutient également les actions cotées à Wall Street avec un nouveau record annuel battu par le 'S&P' à 1.885Pts (contre 1.884 précédemment).

Le Dow Jones a égalé vers 16H son zénith du 31/12/2013 à 16.565Pts et le Nasdaq rajoutait +1,35% aux +1,05% gagnés la veille.
L'euphorie se calme un peu puisque que le 'Dow' (16.500) et le 'S&P' (1.879) ne grappillent plus que 0,25 à 0,3% et le Nasdaq +1% (à 19H35).

Il est vrai que 'les chiffres' continuent à ne pas être très bons: l'indice mesurant la croissance du secteur manufacturier aux Etats-Unis a ralenti en mars, selon Markit avec un baromètre ressorti à 55,5 en mars contre 57,1 au mois de février... alors que les conditions météo s'étaient améliorées.

En outre, le rythme de croissance du secteur manufacturier aux Etats-Unis s'est révélé un peu moins bon que prévu en mars (53,7 contre 54 anticipé), selon l'indice des directeurs d'achats publié mardi par l'Institute for Supply Management (ISM).

Les dépenses de construction aux Etats-Unis ont quant à elles augmenté de 0,1% au mois de février en rythme séquentiel, conformément aux attentes.

Sur le Vieux Continent, la reprise du secteur manufacturier (PMI final Markit) est ressortie en léger repli à 53 au mois de mars, contre 53,2 en février, mais aligne un neuvième mois consécutif en zone d'expansion.

Le secteur manufacturier français se redresse en mars, après deux années ininterrompues de contraction. L'indice des acheteurs PMI - un indice désaisonnalisé conçu pour mesurer la performance globale de l'industrie manufacturière - s'inscrit en effet à 52,1, contre 49,7 en février, atteignant son plus haut niveau depuis juin 2011.

Sur le front des valeurs, Alstom s'envole de 8% à 21,43E, après avoir annoncé la cession à Triton de son activité de fabrication d'équipements auxiliaires vapeur pour un montant d'environ 730 millions d'euros.

EDF s'adjuge 3%, alors que Morgan Stanley a réitéré son opinion 'surpondérer' sur le titre et relevé son objectif de cours à 33 euros, contre 30 euros précédemment.
Les valeurs bancaires, dopées par l'espoir d'un 'QE' de la BCE dès jeudi explosent de +4,1% à +4,5% (Crédit Agricole, Sté Générale).3
Hors CAC40, Air-France/KLM et Tarkett s'envolent de +5,2%, Teleperformance gagne 3,1%, alors qu'Exane BNP Paribas a réaffirmé ce matin son conseil acheteur de 'surperformance' sur le spécialiste des centres d'appels.

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