Paris: regain d'inquiétudes sur la Grèce.

(CercleFinance.com) - D'abord proche de l'équilibre, la Bourse de Paris a basculé dans le rouge vers midi et tend depuis à creuser ses pertes. Les nvestisseurs s'inquiètent de l'issue des négociations concernant la dette grecque.

Peu avant 14h00, le CAC 40 lâche 1,2% à 4.932 points.

En l'absence d'indicateur macroéconomique notable des deux côtés de l'Atlantique, avant la publication ces prochains jours de plusieurs indices d'activité en Europe (inflation, ZEW, IFO, PMI...), les marchés actions redoutent que le gouvernement grec et ses créanciers échouent à trouver un accord d'ici la fin du mois, alors qu'Athènes pourrait rapidement se trouver à court de liquidités.

'Le FMI a une nouvelle fois confirmé une situation nationale pour le moins... dérangeante. Athènes aurait de justesse remboursé 750 millions d'euros à l'institution', à qui la Grèce doit encore 1,5 milliard, éclairent les équipes de XTB France. Et de poursuivre : 'l'accord au sein de l'Eurogroupe doit permettre de débloquer une tranche d'aide gelée d'un montant de 7,2 milliards d'euros. Sans accord, le pays fera faillite dès le début de l'été.' Cette perspective pèse également sur le secteur bancaire, comme en témoignent les baisses de respectivement 1,6, 2,7 et 4% de BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole.

'Beaucoup regardent les chiffres américains de vendredi (NDLR: hausse décevante de l'indice Empire State en mai, baisse de 0,3% de la production industrielle en avril, recul de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan) et commencent à se demander si le marché ne surestime pas la vigueur sous-jacente de l'économie américaine', commente pour sa part Nour Al-Hammoury, stratégiste marchés en chef d'ADS Securities chez Abu Dhabi.

'Dans l'immédiat, il est probable que la consolidation des indices qui a débuté il y a trois semaines se poursuive, sans toutefois remettre en cause le sentiment positif à moyen terme sur les actions', tempère cependant Barclays Bourse.

Concernant les valeurs, Orpea bondit de 2,1% après le rachat de Celenus Kliniken, le numéro trois allemand des soins de suite, de réadaptation et de psychiatrie.

A l'inverse, Edenred décroche de 2,8% après l'annonce du départ de son directeur général Jacques Stern, appelé à prendre les rênes de Global Blue, l'inventeur suisse du 'tax-free shopping'.

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