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Paris:repli sur 3710, l'optimisme demeure à un niveau record

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(CercleFinance.com) - Une majorité de commentateurs affirment que le repli de -0,7% du jour (au contact de la MM20 qui gravite vers 3.710Pts) n'est qu'une consolidation sans intensité qui préserve largement la tendance haussière (sur 3 jours, le

(CercleFinance.com) - Une majorité de commentateurs affirment que le repli de -0,7% du jour (au contact de la MM20 qui gravite vers 3.710Pts) n'est qu'une consolidation sans intensité qui préserve largement la tendance haussière (sur 3 jours, le gain demeure voisin de +1,5% à Paris).

Le 'pullback' s'est enclenché après 3 heures et demi de stagnation complète entre 3.725 et 3.730Pts mais l'alourdissement de Wall Street a plombé la tendance au copurs des 90 dernières minutes.
Les indices US reperdent globalement ce qu'ils avaient gagné la veille (le 'S&P' lâche -0,55%, le Nasdaq -0,7%), sauf le Dow Jones (-0,25%) qui tente de se maintenir au-dessus des 14.000Pts vers 19H30).

Pas plus que la veille, la hausse ou la baisse du CAC40 ne donne lieu à un gonflement des flux (2,8MdsE ce mercredi contre 2,9MdsE mardi): on dirait que ce sont les mêmes robots, avec les mêmes liquidités qui opèrent sans qu'il y ait de corrélation évidente avec l'actualité du jour.

La baisse l'emporte dans des proportions identiques chez nos voisins avec -Le scénario est strictement identique chez nos voisins avec -0,83% sur l'E-Stoxx50, le Mibtel affichant -0,82%, Madrid -0,7%, Francfort -0,3%, Amsterdam -1,15%.
Londres et Zurich se détachaient avec +0,25% et +0,6% respectivement.

'Nous sommes toujours convaincus que tôt ou tard (et plus tôt de préférence!), les investisseurs institutionnels vont alléger les actifs sans risque (une bulle s'est formée sur l'obligataire) pour aller chercher du rendement sur les actifs de type 'actions', souligne Barclays Bourse.

Les opérateurs attendent d'être rassurés sur certains points avant de prendre à nouveau des risques. Ils se posent notamment beaucoup de questions sur la situation politique en Europe ainsi que sur la croissance, ou encore sur les négociations entre Démocrates et Républicains outre Atlantique, sur l'emploi et l'immobilier américains.

Sur ce dernier point, ils devraient obtenir quelques réponses en début d'après-midi. Ainsi, les mises en chantier publiés à 14h30 déjouent les anticipations avec un recul de 8,5% à 890.000 au lieu d'une hausse à 920.000 tandis que les permis de construire progressent de +1,8%.

'Les mises en chantier de logements devraient avoir nettement reculé au mois de janvier', prédisait Aurel BGC, pour qui les conditions météorologiques moins favorables expliqueront l'essentiel de cette baisse.
'Le profil des permis de construire sera nettement plus pertinent pour juger de l'état de santé du secteur immobilier car ils sont moins sensibles aux conditions météorologiques et devraient être encore soutenus par un niveau très bas des stocks dans l'immobilier neuf et une demande qui se redresse progressivement', précisent les spécialistes.

A 14h30 également, paraissaient les prix à la production industrielle pour janvier, attendus en hausse de 0,4%, ils ressortent à +0,2% et +1,8% en glissement annuel.

Les 'minutes' du dernier FOMC seront aussi publiées ce soir vers 20H... de quoi relancer peut être Wall Street vers les sommets.

Pour Aurel BGC, l'intérêt de cette publication se situe au niveau des débats entre les membres du comité sur la durée et la taille du 'Quantitative Easing'. Ainsi, 'à court terme, la banque centrale ne modifiera pas sa politique monétaire, d'autant que les incertitudes sur le budget fédéral restent importantes'.

Toutefois, estiment les professionnels, dans les prochains mois, si l'économie américaine se redresse effectivement et si le retour de la confiance des investisseurs se confirme, alors la banque centrale peut envisager d'atténuer, voire d'arrêter, son 'QE' bien avant la fin de l'année.

Du côté des valeurs parisiennes, Lafarge gagne 5,45% à 49,26 euros, après une publication supérieure aux attentes. Le groupe a dégagé l'an dernier un bénéfice net en hausse de 70% à 772 millions d'euros.

Crédit Agricole prend 4% à près de 7,61 euros, malgré un 'très mauvais quatrième trimestre' d'après les analystes, compensé selon eux par quelques 'éléments intéressants' comme la réduction des actifs pondérés au risque.

Accor lâchait 3,6% à 28 euros, après la publication d'un chiffre d'affaires de 5.649 millions d'euros en 2012, en hausse de 1,5%, et la présentation d'une nouvelle stratégie marquée notamment par une réduction de son enveloppe annuelle d'investissements.

France Télécom perdait 2,1% à 7,56 euros, avec un résultat net part du groupe en termes comparables de 3,39 milliards d'euros au titre de l'exercice 2012, soit une diminution de 30,7%.

Hors CAC, Nexity flambait de 8% à 26,66 euros, suite à l'annonce d'un résultat opérationnel courant supérieur aux estimations en 2012 et des perspectives en ligne avec les attentes pour 2013.

M6 grimpait de 2,8% à 13,5 euros, malgré l'annonce d'un résultat net attribuable au groupe qui se monte à 140,2 millions d'euros en 2012, en baisse de 6,3%.
L'antenne M6 (chaîne, régie et filiales de production) a dégagé une marge opérationnelle courante (EBITA/CA) de 21,5%.

Havas perdait 4,35% à 4,745 euros, après avoir dévoilé une croissance organique un peu décevante au quatrième trimestre.

TF1 plongeait de -8,45% à 8,67E, au lendemain de la publication de ses résultats annuels en retrait, et accompagnés de perspectives moroses pour l'exercice en cours après un piètre début d'année 2013.

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