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Paris: repli enrayé mais volatilité élevée, W-Street grimpe

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 en termine sur un gain d'une dizaine de points (+0,23% à 4.088), à proximité du palier des 4.100Pts, à l'issue d'une seconde séance en montagnes russes où le bras de fer entre vendeurs et acheteurs s'est encore in

(CercleFinance.com) - Le CAC40 en termine sur un gain d'une dizaine de points (+0,23% à 4.088), à proximité du palier des 4.100Pts, à l'issue d'une seconde séance en montagnes russes où le bras de fer entre vendeurs et acheteurs s'est encore intensifié, comme le prouve un chiffre d'affaire de 3,87Mdse contre 3,6MdsE la veille.

Paris affiche pour la 4ème séance consécutive une volatilité voisine de 2%, déjà observée lundi puis jeudi et vendredi dernier.
L'Euro-Stoxx50 est ressorti in extremis du rouge en toute fin de séance, pour afficher au final +0,09% et 'accrocher' de justesse la barre symbolique des 3.000Pts (contre 2.950 au plus bas du jour vers 11H30).

Le catalyseur positif vient de Wall Street où les indices US ont doublé, puis triplé et même quadruplé leurs gains affichés vers 16H, le Nasdaq s'envolait même de +1,45% vers 18H30 alors qu'il n'était même pas certain qu'il ouvrirait positif ce matin (et le 'S&P' gagnait +1,15% à 1.899 contre +0,3% vers 16H30). A la mi-séance, le Nasdaq conserve une avance voisine de +1%, le Dow Jones reprend 0,55% à 16.400Pts.

Pour justifier le recul de -1,5% des places européennes en fin de matinée, il faut mentionner la baisse de la production industrielle de 1,8% dans la zone euro en août (un ralentissement plus brutal que prévu).

Très attendu également, l'indice ZEW qui mesure le sentiment des analystes et des investisseurs allemands a chuté de -10,5Pts pour ressortir à - 3,6 (dixième recul de rang et un retour en territoire négatif pour la 1ère fois depuis novembre 2012).

'Les tensions géopolitiques et la faiblesse des développements économiques dans certaines parties de la zone euro constituent des sources d'incertitude persistantes', a décrypté Clemens Fuest, le président du ZEW, bien placé pour constater l'essoufflement de la première économie de la zone euro, qui n'est plus guère discuté depuis quelques semaines et est attesté par une succession de données décevantes.

'Plusieurs indicateurs (PMI, indices ZEW et IFO, commandes d'usines, production industrielle, balance commerciale etc.) montrent que l'Allemagne commence à souffrir elle aussi de la panne de croissance en zone euro et du manque de dynamisme économique de plusieurs de ses voisins', corroborait ce matin un analyste d'IG.

La saison des résultats trimestriels américains est entrée dans le vif du sujet avec la publication des comptes de JP-Morgan (JPM) qui a manqué de peu le consensus (mais qui affiche tout de même 5,6Mds$ de profit grâce à une baisse des 'litiges), de Citi ou encore de Wells Fargo (avant Intel ce soir).
Cette première grande salve est globalement satisfaisante (ou Wall Street veut la percevoir comme telle), ce qui tend à faire oublier les deux nouvelles données inquiétantes dans la zone euro publiées ce matin.

Concernant les sociétés françaises, investisseurs et analystes se félicitent de l'abandon du projet d'Iliad d'acquérir 67% du capital de T-Mobile US. Le titre signe en effet la plus forte progression du SBF 120 et bondit de 9,6% à 171 euros.

La maison mère de Free entraîne dans son sillage Bouygues (+4,6%) et Orange (+3,05% à environ 11,18E)... puis Alcatel-Lucent (+3,35% à 2,03E).
Côté repli, après la chute du secteur parapétrolier et énergie à Wall Street lundi, Technip lâche -2,9%, Total -0,85% (contre -2% en début d'après-midi): il y a eu des rachats de 'panier' de valeurs du CAC40 puis quelques achats à bon compte vu les hausses de +3% de Lafarge et Valéo.

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