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Paris: retour à l'équilibre, Wall Street en soutien.

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(CercleFinance.com) - Le CAC 40 est désormais en territoire positif, après des indicateurs américains globalement conformes aux prévisions. Vers 16h00, l'indice phare s'éloigne du seuil des 4.200 points et grappille 0,1% à 4.231 points, dans le

(CercleFinance.com) - Le CAC 40 est désormais en territoire positif, après des indicateurs américains globalement conformes aux prévisions.

Vers 16h00, l'indice phare s'éloigne du seuil des 4.200 points et grappille 0,1% à 4.231 points, dans le sillage de l'ouverture en hausse de Wall Street.

'Les inquiétudes sont foison en cette fin d'année : la politique monétaire ne donne pas de direction précise au marché, la crise de la dette souveraine ressurgit via l'intermédiaire de la Grèce et la crainte d'une faible croissance mondiale en 2015 se profile', constatait cependant ce matin Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, et ce n'est évidemment pas cette hausse anecdotique qui les dissipera.

C'est dans ce contexte d'incertitudes et de prudence que s'est déroulée tout à l'heure la deuxième opération de TLTRO. La première avait été un échec et la seconde l'est également puisque 129,8 milliards d'euros 'seulement' ont été alloués par la BCE auprès des banques européennes, contre environ 150 milliards anticipés par le consensus.

'Si elle ne rencontre pas un succès suffisant auprès des banques, cela permettrait de raviver les espoirs de rachats de dette souveraine par la BCE dès le premier trimestre 2015', estimait auparavant le susnommé Christopher Dembik. D'autant que l'inflation annuelle s'est établie à seulement 0,5% en Allemagne en novembre, soit un plus bas depuis février 2010, tandis que celle de la France est passée de 0,5 à 0,4% en séquentiel, bien loin des objectifs de l'institution.

La déception suscitée par cette deuxième opération de refinancement à long terme à destination des banques du Vieux continent pourrait cependant aussi attester de la bonne santé générale du secteur et ce faisant légitimer les réticences de la BCE - ou a minima de certains des membres du conseil de gouverneurs - à lancer prochainement un programme de 'quantitative easing'.

Aux Etats-Unis, les chiffres hebdomadaires du chômage sont pour leur part ressortis à peu près conformes aux attentes (294.000 nouveaux inscrits lors de la semaine close le 6 décembre, après 297.000 et contre 295.000 attendus), tout comme les prix à l'importation, ressortis comme anticipé en recul de 0,2% le mois dernier, tandis que les ventes au détail ont grimpé de 0,7% ce même mois, après +0,5% (chiffre révisé de +0,3%). Les économistes étaient en l'occurrence moins optimistes, tablant en moyenne sur une progression de 0,4%.

Enfin, les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,2% en octobre, après une hausse de 0,3% le mois précédent, là aussi conformément aux anticipations du marché.

Sur le front des valeurs, le titre Airbus Group (-4,7% à 41,2 euros), qui avait déjà cédé plus de 10% hier (une première depuis juillet 2008= est encore bon dernier du CAC 40 au lendemain de l'évocation par son directeur financier d'un possible abandon du programme A380 avant la fin de la décennie, une vraie 'bombe' dans le Landerneau aéronautique, et du report sine die de la réception par Qatar Airways de son premier A350.

Coutumier des fortes secousses cette année, le groupe parapétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique CGG dévisse de son côté de 13% à 7,1 euros sur des informations selon lesquelles l'Etat ne serait pas convaincu par une opération avec Technip, qui engrange a contrario 1,8% à 47,8 euros.

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